L’origine du mal
L’évènement tragique du 11 septembre 2001 peut être considéré par beaucoup d’observateurs comme le tournant majeur de l’évolution du combat nationaliste européen.
Il est sans conteste l’élément moteur qui façonne son avenir mais plus encore sa décadence.
Son corpus idéologique qui était fondé sur la dénonciation de l’américanisation de l’Europe et la défense des Palestiniens en lutte pour leur liberté s’est vu bouleversé.
En effet, cette situation a permis à des éléments conservateurs et sionistes au sein du mouvement de développer une intense propagande en faveur de l’Etat d’Israël.
Hier ennemi déclaré, il devient désormais l’ami et le garant-protecteur de l’Europe contre l’axe des « barbares islamiques ».
Ce virage à 180° provoqua une scission et entraîna une guerre des clans qui est perceptible à l’heure actuelle.
Une situation accablante
Les milieux pro-israéliens ont entrepris depuis presque une décennie par un fin travail d’entrisme, un travail de sape afin que le mouvement soit clairement sionistocompatible.
Ils préconisent une transformation radicale sous couvert de respectabilité en renonçant aux fondamentaux et en se convertissant à l’idéologie dominante.
Ce prosélytisme va gangréner tous les partis patriotiques et entraîner une purge générale des éléments trop critiques face à l’omniprésence du lobby sioniste et mettre en lumière une rhétorique qui sera son leitmotiv : la dénonciation de l’islamisation de l’Europe
Quelques exemples pour attester de ce propos sont révélateurs :
Aux Pays-Bas, Geert Wilders dirigeant d’un parti libéral aux accents populistes, considéré par les médias comme « d’extrême-droite », est en réalité un défenseur acharné d’Israël.
Il aime à préciser qu’il a travaillé dans des kibboutzim dans son enfance et voue par ailleurs une haine fanatique envers l’Islam allant jusqu’à comparer le Coran à Mein Kampf.
En Angleterre, on voit se développer un mouvement qui se déclare ouvertement islamophobe l’EDL (English Defense League). Ses militants paradent avec des drapeaux d’Israël en défendant le droit des homosexuels et de la femme contre l’Islam conquérant et rigoriste.
En Suède, les dernières élections législatives ont vu une victoire surprise des « Démocrates Suédois », un mouvement patriotique qui a axé sa campagne sur la lutte contre l’islamisation. Certains de ses dirigeants manifestent aussi un amour démesuré pour Israël.
Plus près de chez nous, l’ascension de Marine Le Pen au sein du Front national n’est pas anodine. En quête de respectabilité, elle a entrepris de rompre avec l’héritage de son père.
Lui qui aimait titiller le pouvoir avec quelques phrases politiquements incorrectes a décidé de laisser sa fille prendre les rênes.
Cette bataille pour la présidence du parti qui l’oppose à Bruno Gollnisch est digne de la nuit des longs couteaux.
En effet, elle a décidé de purger le parti d’éléments trop dérangeants à son goût et de les remplacer par de nouveaux venus plus compatibles avec sa vision de l’avenir.
Notre position
Pour couper court à toute polémique, nous aimerions donner notre position sur l’Islam.
Tout d’abord, ceux qui tenteraient de nous faire passer pour des islamophiles délirants sont dans l’erreur.
Nous considérons simplement que c’est une religion respectable qui donne de la dignité à ses fidèles.
Par ailleurs, la lutte contre l’islamisation demeure instrumentalisée par l’oligarchie, cherchant à déclencher une guerre civile entre les Français et les musulmans pour ses propres intérêts.
Enfin, lutter contre une oligarchie transnationale qui entend mettre en coupe réglée sa Nation doit être légitime. Nous, héritiers d’une tradition ancestrale, épris de justice et amoureux de notre patrie charnelle, entendons dénoncer cette idéologie inique qui a phagocyté notre nationalisme pour qu’il serve ses intérêts.
Nicolas Michelet, Membre-cadre de la Branche Francophile.
MDI
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