Pas d'éradication
L'épidémie pourrait avoir des conséquences sur les effectifs de pigeons à Genève, qui comptent plusieurs milliers d'individus. Mais la flambée devrait s'éteindre d'elle-même et aucune intervention pour éradiquer le virus ne se justifie, ont indiqué les départements de la santé (DARES) et de l'intérieur (DIM).
A terme, la fertilité des pigeons et leur capacité de colonisation devraient leur permettre de reconstituer les populations. L'épidémie de "pigeon
paramyxovirus 1" connaît d'autres foyers en Europe. A Genève, elle a trouvé un terrain favorable compte tenu de la densité d'oiseaux et des nombreux points de nourrissage.
Pas d'empoisonnement
Le diagnostic a été posé par l'Institut bactériologique de Zurich qui a fait des analyses sur plusieurs volatiles morts recueillis à Genève. Des personnes, constatant une hausse du taux de mortalité des pigeons, avaient émis l'hypothèse d'un empoisonnement. Il n'en est rien. "Aucune substance toxique n'a pu être mise en évidence".
Le paramyxovirus 1 n'infecte pas la volaille domestique. Chez les pigeons, la maladie se propage essentiellement par contact. Elle peut parfois être foudroyante, mais plus souvent les oiseaux atteints tremblent de la tête et des ailes, perdent le sens de l'orientation et éprouvent des difficultés à s'alimenter.
Source:
http://www.swissinfo.ch/fre/nouvelles_agence/international/Geneve:_les_pigeons_victimes_dun_virus_mortel.html?cid=29382196
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