mercredi 16 février 2011

Pour que perdure l’esprit français ...

Chaque jour qui passe dans cette France soumise à tout les diktats nous donne l’impression que la barque part de plus en plus à la dérive sans qu’aucun matelot ne s’en rende compte et ne veuille redresser la barre. En l’espace d’une trentaine d’année, notre peuple a totalement périclité et a abandonné la plupart des constantes qui l’ont caractérisé durant de nombreux siècles.
Aujourd’hui, les politiques et les médias peuvent affirmer d’un ton péremptoire que le peuple français n’a jamais existé ou qu’il n’est qu’un conglomérat de peuples polymorphes. Mais quoi de plus normal, c’est bien nous qui avons laissé l’amnésie nous gagner, c’est bien nous qui avons suivi les sirènes de la société de consommation dégénérée. En trente ans, nous avons perdu notre honneur, notre âme. Les Français sont fainéants nous explique-t-on, il faut donc importer des tribus du bout du monde afin de nous apprendre la vie et le sens du travail. Pourtant, avant les politiques sociales de la gauche (encore assez respectable à l’époque) et le culte du loisir, le Français était brave et n’avait de leçon à recevoir de personne sur le plan du courage et de l’honneur.
Il y a encore une trentaine d’année en effet, le Français n’avait guère changé et n’était pas si différent de ses ancêtres en remontant plusieurs siècles auparavant. Celui-ci avait le  goût pour les fêtes, le cérémonial (religieux ou profane), les jeux, les chants en commun, les traditions, les hiérarchies et les distinctions sociales. Le Français se caractérisait par son amour pour la famille, les enfants, le patrimoine immobilier et culturel, la propriété d’un bien foncier, son goût pour l’éducation, son attachement à l’État et aux privilèges catégoriels. Il était attaché profondément à l’Eglise, à l’institution du mariage et était enraciné dans une piété indéfectible.  Loin de toute les escroqueries commandité par cette bourgeoisie de salon parisien, la femme française a toujours eu une place prépondérante dans la vie sociale. Mais évidemment, elle ne cherchait pas à entrer dans cette pseudo lutte des sexes fantasmés comme aujourd’hui les féministes névrosées et rebelles qui veulent ériger leur mal-être interne en modèle.
D’autre constante anime l’esprit français depuis des siècles: légèreté, désintérêt, curiosité, générosité, absence d’arrivisme. Gentillesse, insubordination, fierté et franchise.
On est à des années lumières de la Gay-pride et du CRIF.

Daniel Akobian

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1 commentaire:

Joffrey S a dit…

Très beau texte. Merci