Ça y est, c'est fait, ce dimanche passé (13 février) le peuple Suisse s'est prononcé et a rejeté l'initiative « Pour la protection face à la violence des armes » proposée par le parti socialiste et la gauche Suisse. D'après les sondages et les médias du pays, la plupart des votants qui ont refusé cette initiative l'ont fait par soucis de tradition plutôt que pour la lutte contre le suicide ou la violence.En effet, les débats de ces derniers mois à ce sujet ont plus tourné autour de la tradition du tir sportif, de l'arme d’ordonnance chez soi et des collectionneurs, plutôt que du « réel intérêt » (vous remarquerez les guillemets) qui était la protection. Ce qui est normal ! La Suisse regroupe 200'000 tireurs sportifs réguliers, sans compter les amateurs du tir en campagne. Pour en revenir à l'arme d'ordonnance, quasiment tout les Suisses ont déjà vu une arme militaire chez leur parents, grand-parents ou autre, ceci est encré dans les mœurs Suisse !
Bien entendu, la tradition n'est pas un argument suffisant lors d'une initiative du genre, nous prendrons l'exemple le plus utilisé par la gauche, le suicide. Le chiffre délivré par l'OFS (Office Fédérale de la Statistique) est clair, seul 8% des personnes suicidées en Suisse (environ 100 personnes) ont utilisé une arme d'ordonnance durant l'année 2008. 100 personnes de trop bien sure, mais le problème n'est pas dans l'arme, mais chez le tireur, donc comme message à passer à la gauche, plutôt que de dépenser plusieurs milliers de francs dans une campagne publicitaire pour cette initiative, vous feriez mieux d'investir cet argent en mettant en place des aides psychologique et des structure adaptée à la lutte contre le suicide en général et non pas 8% de celui-ci !
Pour terminer, nous aurons tous compris que cette initiative n'était qu'un petit pas en avant de la gauche pour l'abolition de l'armée qu'ils chérissent tant ...
Suisse Culture
source : http://suisse-culture.blogspot.com/2011/02/rejet-du-peuple-suisse-sur-linitiative.html?spref=fb
Ps : Si la société dans laquelle nous vivons était moins individualiste, plus solidaire, si les gens avaient un lien entre eux, se serrer les coudes et se parlaient tout simplement ou si encore la communauté, la patrie, la foi et la famille avait encore un sens ajourd'hui, le nombre de suicide diminiuerait drastiquement, nous en sommes convaincus.
Genève Non Conforme
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