La neutralité de notre pays n'est pas un mythe! C'est grâce à cette neutralité que nous avons évité de perdre des milliers de citoyens lors des guerres environnantes des 500 dernières années.
Etre neutre ce n'est pas être frêle ou craintif, tout au contraire, la position de neutralité est l'une des plus difficiles à tenir, mais c'est aussi la plus sage des positions, La neutralité active est une position de force!
Les hommes et les femmes politiques des autres partis que l'UDC (position de l'auteur) affirment que la Suisse ne peut ad vitam aeternam rester neutre, que notre avenir est dans les organisations internationales.
Cette position est erronée et mensongère, s'il n'était pas possible de demeurer neutre et libre en Europe, de la ferait des siècles que la Suisse ne serait plus.
La neutralité offre à nos diplomates, reconnus par tous, la possibilité de décanter des situations explosives à l'autre bout du monde.
Partout les gens sachent que notre diplomatie et détachée des intérêts géostratégiques et vénaux, nos paroles sont donc écoutées et débattues.
Cette position que les "grandes puissances" ne peuvent tenir fait la force de la Suisse.
J'invite donc notre pays a ne pas se prendre pour un boeuf et se contenter de notre situation privilégiée.
l'ASIN (association pour une Suisse indépendante et neutre) a lancé une initiative pour qu'enfin une norme constitutionnelle grave dans le marbre le principe séculaire de neutralité.
Cette initiative demande aussi que l'armée ne puisse être engagée à l'étranger "exclusivement dans le cadre de l'aide en cas de catastrophes". L'idée selon laquelle notre Etat ne s'immisce pas dans les affaires des autres pays est indispensable aux bonnes relations.
Les convaincus et défendeurs des organisations extra-nationales (UE, CEDH, ONU...) affirment que nous sommes plus forts en groupes, cette idée n'est pas fondamentalement fausse.
Il faut par contre comprendre qu'un petit pays comme la Suisse se fait dissoudre dans ces organisations gangrenées par les puissants de ce monde.
Pour la Suisse, le meilleure politique internationale demeure la neutralité, situation où nous pouvons défendre nos intérêts sans devoir avaler des couleuvres à tout va.
Le constat à tirer de notre participation dans ces organisations est plus que mauvais, le meilleur exemple en est Schengen et la perte de nos frontières.
Xavier Schwitzguebel, président des Jeunes UDC Genève et candidat au Conseil National
Article paru dans la Tribune de Genève du 18 octobre 2011

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