mercredi 11 août 2010

Assassinat de Rafic Hariri : Le Hezbollah démasque les tueurs à gages israéliens




   Le chef du Hezbollah Seyyed Hassan Nasrallah a présenté des indices prouvant qu’Israël orchestré l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri.


     Lundi soir, lors d'une conférence de presse à Beyrouth, le secrétaire général du mouvement de résistance libanais a présenté des séquences vidéo capturées par des drones israéliens, ainsi que des aveux enregistrés de de la cinquième colonne israélienne corroborant que le 14 février 2005, l’assassinat de Hariri dans la capitale a été exécuté sur ordre de Tel Aviv.
[Ndt : La TV France24 a parlé de cette affaire en se gaussant. Elle a dit un truc du genre : comme si on pouvait appeler ça des preuves.]


     Le réseau libanais Al-Manar a diffusé le discours et incorporé les éléments de preuve montrant la séquence d’images interceptée de la maison de M. Hariri dans la période qui a précédé l'attentat à la voiture piégée qui a coûté la vie à 22 autres personnes.


     Le réseau a montré les vidéos prises par des drones, qui surveillaient l'itinéraire qu’Hariri avait habitude de prendre chaque jour.


     Les rapports du ministère libanais de la Défense montrent des avions de guerre et des avions de reconnaissance israéliens survolant le quartier le jour où Hariri a été assassiné, a déclaré Nasrallah.


     Al-Manar a aussi diffusé une séquence montrant des agents secrets israéliens avouant leur rôle dans l'assassinat.


     Ahmad Hussein Nasrallah, l’un des agents israéliens, « avait donné de faux renseignements à l'ancien premier ministre Rafic Hariri par l’intermédiaire de quelqu'un qui travaillait avec lui dans le domaine de la sécurité, » a déclaré le speaker d’Al-Manar qui a ajouté : « Il a dit que le Hezbollah voulait assassiner Rafic Hariri. »


     Al-Manar a montré ensuite l'agent avouant la ruse.


     La Syrie a été accusée d'être derrière le complot visant à assassiner Hariri, ce qui a sapé les liens ténus entre Damas et Beyrouth et a finalement conduit au retrait des troupes syriennes du Liban.


     Le chef du Hezbollah a déclaré qu’Ahmed Nasrallah avait cherché à effrayer le premier ministre libanais défunt avec des allégations faisant partie d'un vaste complot visant à chasser la Syrie du Liban.


     Il a poursuivi en disant que l'assassinat visait à déclencher une guerre sectaire et religieuse au Liban, et a ajouté que, si le machin* de l'Organisation des Nations Unies qui enquête sur l'affaire ne tient pas compte des nouveaux éléments de preuve, ça montrera que l'enquête est politisée.


     Nasrallah avait dit le mois dernier avoir été informé par le fils et successeur du leader mort, Saad Hariri, que le machin* spécial pour le Liban « accusera certains membres indisciplinés [du Hezbollah]. »
[* Ndt : Je me suis permis d’exprimer l’idée gaullienne exacte du chef du Hezbollah, qui a dit poliment tribunal.]


     Il a rejeté cette allégation et a averti que le complot faisait partie d'un « projet dangereux qui vise la résistance. »


     Le machin de l’ONU devrait annoncer ses conclusions avant la fin de l'année.

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