vendredi 18 septembre 2009

Casapound, Droite révolutionnaire romaine.

Casapound a fait son apparition le 26 décembre 2003 à Rome, en occupant un immeuble délaissé par les banques qui l'avaient racheté à l'Etat mettant, de surcroît, des citoyens italiens à la rue. Le mouvement, dirigé par Gianluca Iannone, fondateur de ce dernier, n'a cessé de croitre ces dernières années par une présence importante sur le terrain et des actions sociales dignes de ce nom.
En effet, ne se limitant pas à la simple occupation de l'immeuble à la Via Napoleone 3, les jeunes de Casapound ont également occupé et entièrement retapé une station de métro qui fut construite pour la Coupe du monde de football en 1991 mais qui, malgré la somme considérable de sa construction, qui fut payée en grande partie par le contribuable romain par ailleurs,fut laissée à elle-même et sa construction n'a jamais été totalement achevée. Ce lieu fut nommé Area 19. S'y trouvent une salle de concerts, un bar, une salle de conférences et bien d'autres éléments visant à promouvoir l'idée de la nouvelle Droite à Rome.
D'autres sections Casapound ont été également crées dans la quasi-totalité des provinces de la péninsule.
Pour en revenir aux faits, nous voulions vous présenter Casapound car cette mouvance nous paraissait intéressante à étudier de plus près. S'étant débarrassée de l'étiquette de fasciste réactionnaire, Casapound à su moderniser l'idée du Fascisme en Italie, lui donnant un aspect jeune et dynamique que les mouvements de la Droite nationale avaient perdu. En effet, leurs actions vont au-delà de la simple occupation, mais développent un projet d'avenir avec un programme social, le Mutuo sociale, un groupe de rock alternatif, les ZETAZEROALFA, un mouvement d'art, le Turbodynamisme, et une webradio, ayant des stations partout dans l’Europe, Radio bandiera nera. De plus, Casapound est en pleine expansion. Ayant créé un syndicat étudiant, le Blocco Studentesco, celle -ci reste très présente chez les jeunes, ayant récolté plus de 37 000 voix dans les lycées et les universités de Rome.
Un tel mouvement serait bénéfique aujourd'hui en Suisse ou en France. Néanmoins, la pression étatique et les lois liberticides empêchent l'avènement d'une telle chose. Il est donc beaucoup plus difficile d'en faire de même.
Mais malgré tout, Casapound reste un modèle. Il faut que les jeunes des mouvances nationales française et suisse arrivent à populariser les idées qu'ils défendent, se débarrassant de surcroît de l'étiquette de réactionnaires ou de méchants du film. Il faut donc donné une bonne image de soi aux yeux du public, rester pragmatique et accepter le fait de faire des compromis avec le système tout en gardant la véritable flamme qui nous anime. Tout comme les jeunes de Casapound, il faut relancer une politique de l'image, étant donné que nous vivons dans une société de l'apparence et de la communication. De plus, une forte présence sur le terrain est primordiale ainsi que la création d'organes métapolitiques comme des groupes de rock, des ateliers d'art ou encore des bars associatifs.
C'est donc un message d'espoir qui est lancé ici, un appel au renouveau et à l'espérance, ces jeunes nous prouvent bien que rien n'est impossible et que rien n'est perdu. Il ne faut maintenant, plus que de la volonté de notre part, de la persévérance et de l'espoir également, mais Casapound nous montre aujourd’hui, malgré les difficultés et les pressions,que l'idéal qui nous anime n'est pas mort.

Par Christophe Zeigt.

1 commentaire:

Pierre a dit…

Entièrement d'accord, sujet très intéressant. Il permet à la mouvance néo-nationaliste d'être crédible en restant sur le terrain du social, mais en prônant une alternative spirituelle.
Nous attendons en France un groupe capable de faire ce travail !