La nouvelle héroïne de Disney, sur les écrans de cinéma français mercredi prochain, s’appelle Tiana. Signe distinctif : c’est la première princesse noire de la saga du studio américain. Avec elle, ses créateurs souscrivent à l’hystérie du politiquement correct, originaire des Etats-Unis. Marie Sauvion, journaliste au Parisien, souligne ainsi le 24 janvier que l’équipe ayant produit ce dessin animé “ a collaboré étroitement avec des représentants de la communauté noire, afin de ne blesser personne ”. Traduction : ce nouveau film, “La princesse et la Grenouille”, doit s’inscrire dans une vision idyllique d’un paradis multicultuel, pourtant bien éloignée de la réalité quotidienne.
Avec cette histoire se déroulant à la Nouvelle-Orléans dans les années 1920, l’industrie Disney enterre les racines européennes de contes magnifiques tels que “La petite sirène” de Hans-Christian Andersen, “Blanche-Neige” des frères Grimm ou encore, “Cendrillon” de Charles Perrault. Mais ce processus de globalisation du merveilleux auprès des enfants, ne date pas d’aujourd’hui.
Depuis 1992, les princesses valorisées à l’écran par le géant américain sont toutes issues de la “diversité”, autre avatar du politiquement correct. Dans “Aladdin”, l’orientale Jasmine triomphe. Puis, en 1995, l’indienne Pocahontas devient un nouveau modèle. Enfin, douze ans avant Tiana, tandis que la mondialisation marchande et humaine s’intensifie, l’Asiatique Mulan se révèle la nouvelle égérie de Disney. Faire comprendre aux enfants que la Terre est un village global sans frontières, tout en les distrayant : Disney excelle dans l’exercice.
Novopress.info
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