La dénonciation la plus lucide que j’ai pu lire, ces dernier mois, de la politique favorable à l’immigration, suivie, depuis une quarantaine d’années, par les gouvernements français, de droite ou de gauche, n’était pas issue de la sphère natio. Tout au contraire, je l’ai découverte sur un site « de gauche », celui de l’hebdomadaire Marianne.
Sous le titre « Immigration: pourquoi le patronat en veut toujours plus ? », le contributeur anomyme de la version en ligne de ce journal, n’hésite pas à écrire que l’immigration est une arme du grand patronat pour « payer les salariés toujours moins ».
Cette explication serait banale sous ma plume, c’est à mes yeux un événements qu’on la retrouve sous celle d’un journaliste gauchard. Cela montre que chez certains d’entre eux les yeux se descillent enfin, même si c’est tardivement.
En lui-même, l’article mérite une lecture attentive et nous donne nombre de munitions pour le combat politique du quotidien.
Après avoir rappelé que le président Pompidou avoua, peu avant sa mort, qu’il avait ouvert les vannes de l’immigration en France à la demande des grands patrons, désireux de pouvoir bénéficier d’une main d’œuvre nombreuse, docile et bon marché, à même de réduire les ardeurs revendicatrices des travailleurs français alors plus syndiqués qu’actuellement, le journaliste de Marianne relève que « quarante ans plus tard, rien ne semble avoir changé ». Et d’insister sur le fait que « les appels à l’immigration viennent toujours du même côté, et toujours pour les mêmes raisons ». La seule différence qu’il note est … que les choses empirent et que toutes les professions sont maintenant touchées, y compris celles demandant de longues études comme les ingénieurs ou les informaticiens.
L’article insiste ensuite sur le fait que les rapports de la Commission européenne, du Medef ou du Business Europe (le Medef européen) n’ont eu de cesse depuis plusieurs décennies d’en appeler à toujours plus d’immigration. Il en est de même du rapport Attali de 2008, commandé par Nicolas Sarkozy, qui parmi les 300 mesures qu’il préconise réclame une accélération de l’immigration.
Plus intéressant encore, le journaliste de Marianne nous donne accès à des extraits du rapport de fin 2009 du Conseil d'analyse économique (une structure qui informe le Premier ministre en matière économique, c’est dire son statut officiel !), intitulé « Immigration, qualifications et marché du travail ». Ce rapport explique d’abord qu’en économie, la notion de « pénurie » de main d’œuvre dans un secteur d’activité donné qui est des travailleurs étrangers n’a pas de sens en période de chômage, ajoutant que le « fait que certains natifs rejettent certains types d’emplois peut simplement signifier que les travailleurs ont de meilleures opportunités que d’occuper ces emplois, et donc que les salaires correspondants devraient augmenter pour qu’ils soient pourvus ». En clair, une pénurie de main d’œuvre se forme lorsqu’un secteur n’offre pas les salaires jugés suffisants pour devenir attractif. Dans ce cas, au lieu d’augmenter les rémunérations, le patronat a tout intérêt à créer une pénurie, qu’il comblera en allant chercher ailleurs une main d’oeuvre prête à accepter des salaires plus faibles. C’est la conclusion à laquelle le rapport parvient sans ambiguïté : « Dans le cas du marché du travail, cela signifie qu’à la place de l’immigration on aurait pu envisager une hausse du salaire des moins qualifiés ».
Tout ceci nous conforte dans des thèses que nous défendons sur ce site depuis de nombreuses années. Cela nous confirme aussi le rôle d’auxiliaires du grand patronats des diverses organisations gauchos et bondieusardes qui militent pour faciliter l’entrée et l’accueil des immigrés dans notre pays. De même, cela nous permet de comprendre et d’expliquer clairement pourquoi Sarkozy ou Besson, en la matière, ne feront jamais rien sur le fond - c’est-à-dire contre l’immigration - et se contenteront d’agir sur la forme, par exemple en légiférant sur la burqa ou en dénonçant la polygamie.
Quand à nous, cet article doit nous ramener à nos fondamentaux : la lutte contre l’immigration et non pas celle contre l’islam, le combat contre le mal qui nous ronge et non pas contre ses manifestations accessoires. Ceux qui ne le comprendront pas et qui se laisseront entraîner dans la dérive identitaro-islamophobe, seront les pendants de droite des gauchos et bondieusards progressistes. Comme eux, ils seront les idiots utiles du grand capital, du Medef et du système Sarkozy.
Sous le titre « Immigration: pourquoi le patronat en veut toujours plus ? », le contributeur anomyme de la version en ligne de ce journal, n’hésite pas à écrire que l’immigration est une arme du grand patronat pour « payer les salariés toujours moins ».
Cette explication serait banale sous ma plume, c’est à mes yeux un événements qu’on la retrouve sous celle d’un journaliste gauchard. Cela montre que chez certains d’entre eux les yeux se descillent enfin, même si c’est tardivement.
En lui-même, l’article mérite une lecture attentive et nous donne nombre de munitions pour le combat politique du quotidien.
Après avoir rappelé que le président Pompidou avoua, peu avant sa mort, qu’il avait ouvert les vannes de l’immigration en France à la demande des grands patrons, désireux de pouvoir bénéficier d’une main d’œuvre nombreuse, docile et bon marché, à même de réduire les ardeurs revendicatrices des travailleurs français alors plus syndiqués qu’actuellement, le journaliste de Marianne relève que « quarante ans plus tard, rien ne semble avoir changé ». Et d’insister sur le fait que « les appels à l’immigration viennent toujours du même côté, et toujours pour les mêmes raisons ». La seule différence qu’il note est … que les choses empirent et que toutes les professions sont maintenant touchées, y compris celles demandant de longues études comme les ingénieurs ou les informaticiens.
L’article insiste ensuite sur le fait que les rapports de la Commission européenne, du Medef ou du Business Europe (le Medef européen) n’ont eu de cesse depuis plusieurs décennies d’en appeler à toujours plus d’immigration. Il en est de même du rapport Attali de 2008, commandé par Nicolas Sarkozy, qui parmi les 300 mesures qu’il préconise réclame une accélération de l’immigration.
Plus intéressant encore, le journaliste de Marianne nous donne accès à des extraits du rapport de fin 2009 du Conseil d'analyse économique (une structure qui informe le Premier ministre en matière économique, c’est dire son statut officiel !), intitulé « Immigration, qualifications et marché du travail ». Ce rapport explique d’abord qu’en économie, la notion de « pénurie » de main d’œuvre dans un secteur d’activité donné qui est des travailleurs étrangers n’a pas de sens en période de chômage, ajoutant que le « fait que certains natifs rejettent certains types d’emplois peut simplement signifier que les travailleurs ont de meilleures opportunités que d’occuper ces emplois, et donc que les salaires correspondants devraient augmenter pour qu’ils soient pourvus ». En clair, une pénurie de main d’œuvre se forme lorsqu’un secteur n’offre pas les salaires jugés suffisants pour devenir attractif. Dans ce cas, au lieu d’augmenter les rémunérations, le patronat a tout intérêt à créer une pénurie, qu’il comblera en allant chercher ailleurs une main d’oeuvre prête à accepter des salaires plus faibles. C’est la conclusion à laquelle le rapport parvient sans ambiguïté : « Dans le cas du marché du travail, cela signifie qu’à la place de l’immigration on aurait pu envisager une hausse du salaire des moins qualifiés ».
Tout ceci nous conforte dans des thèses que nous défendons sur ce site depuis de nombreuses années. Cela nous confirme aussi le rôle d’auxiliaires du grand patronats des diverses organisations gauchos et bondieusardes qui militent pour faciliter l’entrée et l’accueil des immigrés dans notre pays. De même, cela nous permet de comprendre et d’expliquer clairement pourquoi Sarkozy ou Besson, en la matière, ne feront jamais rien sur le fond - c’est-à-dire contre l’immigration - et se contenteront d’agir sur la forme, par exemple en légiférant sur la burqa ou en dénonçant la polygamie.
Quand à nous, cet article doit nous ramener à nos fondamentaux : la lutte contre l’immigration et non pas celle contre l’islam, le combat contre le mal qui nous ronge et non pas contre ses manifestations accessoires. Ceux qui ne le comprendront pas et qui se laisseront entraîner dans la dérive identitaro-islamophobe, seront les pendants de droite des gauchos et bondieusards progressistes. Comme eux, ils seront les idiots utiles du grand capital, du Medef et du système Sarkozy.
Christian Bouchet
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