vendredi 7 janvier 2011

Marine et Bruno





Cela fait des mois que le débat sur la succession de Jean Marie Le Pen à la présidence du Front National anime nombres de conversations. Mais l’événement en vaut la chandelle : après quarante années durant lesquelles le FN fut représenté par Le Pen père, arrive enfin le renouveau, la suite. C’est justement ce changement qui est actuellement en jeu au sein du parti.
Après la cuisante raclée de 2007 qui est principalement due à la campagne marketing sécuritaire de Sarkozy, on sentait un besoin de vivacité et de jeunesse dans un parti vieillissant et peu en phase avec les problèmes actuels. Malgré la petite remontée des régionales, rien de bien réjouissant, on ne se contente que des miettes. Il est vrai que le changement de président se faisait sentir, se montrait nécessaire à la survie du FN.
Mais la principale question qui ressort est « qui choisir » ? Bruno ou Marine ?
A vrai dire cette problématique mérite toute notre attention et nous allons tenter d’y répondre.

Marine, la candidate du système ?

Marine Le Pen, fille du père, est logiquement candidate à sa succession. Jeune, moderne et figure de la femme politique moderne, elle représente une première alternative intéressante. En effet son programme économique colle à l’actualité et les solutions qu’elle offre son alléchantes pour les français : Sortir de l’UE totalitaire, revenir à une monnaie nationale produite par la Banque de France, abroger la loi de 1973, organiser un référendum sur le code de la nationalité, abroger la loi sur le regroupement familial.
Toutes ces mesures, bien que ne changeant pas le problème civilisationnel profond qui touche nos pays, pourrait déjà laisser passer une lueur d’espoir pour le futur de la France. Sur le plan purement politique et économique, nous donnons donc notre voix à Marine.
Gros problème : pourquoi Marine, qui propose absolument tout ce que le système combat,  protectionnisme, préférence nationale, justice sociale, bénéficie-t-elle d’une présence médiatique jamais vue ? On la voit passer au moins cinq fois par semaine à la télévision, elle est invitée au Grand Journal de Canal +, chez Calvi et j’en passe. Elle fait même la une de l’Express…
La réponse est toute simple, quand elle fut invitée chez Arlette Chabot, la première question qui lui fut posée fut celle de savoir si oui ou non, elle condamnait bien les propos de son père sur le Détail…. Le quart de l’émission fut donc de savoir si elle était antisémite ou non. Et le Système eut la réponse qu’il voulait. Elle put donc continuer tranquillement son débat et parler pendant le temps qui lui était imparti.
Se dévoile ici la condition pour exister médiatiquement.
Comme l’a parfaitement analyser Alain Soral, il est permis d’être anti libéral, de proposer un alternative antimondialiste et protectionniste du moment où on est sioniste et philosémite.
Notre avis sur Marine est donc mitiger : d’un coté un programme clair et crédible qui trouve un écho chez beaucoup de français, de l’autre, une totale soumission au sionisme et à ce qui en suit (Shoa business, anti islam primaire, défense des valeurs féministes et laïcardes…).
D’ailleurs, l’extrême droite anti arabe mais pro sioniste tant blâmée il y a quelque année bénéficie d’une totale liberté d’expression aujourd’hui (Assise internationale contre l’islamisation organisée par les Identitaires).
Marine est anti- système au niveau économique, mais pas idéologique donc. Il est difficile de dire si elle faite cela dans le seul but d’obtenir un poste important pour ensuite appliquer une  politique anti conforme, ou si seul le pouvoir l’affame… Le futur, si elle est élue présidente nous le dira

Bruno, l’éternel second?            

Le cas de Bruno est tout aussi intéressant que celui contre qui il s’oppose pour la succession. Cet homme est le symbole de la fidélité, il suit le père depuis le début, toujours près à rester dans l’ombre et à jouer le rôle de l’éternel second… N’est-ce pas d’ailleurs ce qui l’a déjà condamné ?
Bruno Gollnisch  est en effet présenté comme le diable par les médias, sa popularité n’est pas grande et son temps de parole reste très limité.
De son coté, il dit être le meilleur habilité à pouvoir reconstruire le Front, en réunissant tout les patriotes, et en entretenant d’excellentes relations avec les autres mouvements nationalistes européens. Mais c’est à eu près tout. Nous sommes surs que son programme est bien plus vaste et plus développé, mais encore faut –il en parler. Certes, la télévision et les journaux ne lui laisse que peu exprimer ses idées, il faudrait qu’il le fasse sur son site, ce qui n’est pas le cas, ou très peut.
En fait, Bruno, de bonnes idées, il en a, mais il ne les exprime pas, rajoutant à cela le fait qu’il soit diabolisé, ca ne lui laisse pas beaucoup de chance pour la présidence.
De plus, comme nous l’avons dit précédemment, il à l’étiquette de l’éternel second. Ce qui ne va pas en sa faveur.


Que faire, qui voter ?

Pour notre par, nous soutiendrions Gollnisch dans cette élection, et ce pour quattre raisons principales :

.  La fidélité
.  L’engagement
.  Le courage
.  L’honnêteté intellectuelle

Ce ne sont pas les qualités qu’on exige d’un politicien moderne certes, mais le changement ne viendra de toute façon pas des urnes, et de plus, Bruno a cette qualité qui a fait la force du FN, et qui peut la refaire : celle de rassembler un grand nombre de patriotes, de gauche comme de droite, la « droite sociale » et la « gauche nationale » comme il le dit lui même, ainsi que celle d’entretenir de bonne relations avec l’extérieur et en particulier avec les autres mouvement nationaux.

La politique future se fera par le biais de réseaux d’entente, il est donc le plus apte à faire du Front le pôle français d’un futur réseau européen de résistance face au mondialisme.

Bien que Suisses, nous encourageons donc nos camarades Français qui en ont la possibilité de voter, de faire campagne et de soutenir Bruno Gollnisch pour la succession de Jean Marie Le Pen à la tête du Front National.

Le Cerle Futur

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