Louis II de Bavière avait son baladin, Wagner. Les princes british ont le leur, Elton John, célèbre auteur de ce sommet de mauvais goût anglo-saxon qu’est Candle in the wind. Lady Dy, sa grande copine, a eu le destin que l’on sait, sous un pont, en 1997, à la sortie un peu alcoolisée d’une boîte de luxe. Cela en dit beaucoup sur notre « élite ». Autre temps, autre mœurs. Le prince William et Kate Middleton restent fidèles au chanteur.
Fidèles à la chanteuse ? Car la star aimait, un temps, se produire en tenue féminine. Il s’est marié, le 21 décembre 2005, avec son compagnon David Fumish, dès que le mariage homosexuel fut légalisé par la loi britannique. Dernièrement, cette union eut une heureuse conclusion : le 25 décembre 2010, grâce à une mère porteuse californienne, ils devinrent "pères" d'un petit garçon, Zachary Jackson Levon Furnish-John. Une situation éminemment postmoderne. L’homo est l’avenir de l’homme.
On aura noté le prénom, typiquement juif. Car Elton a pour Israël les yeux de Chimène. Quand nombre d’artistes annulaient leurs concerts pour protester contre l’abordage de la flottille de Gaza le 17 juin 2010, il s’est produit au stade Ramat de Tel-Aviv, devant 50 000 spectateurs, pour apporter son soutien à Tsahal.
Tout homo qu’il soit, donc en principe tolérant, la vedette de la jet society a déclaré, en novembre 2006, qu’il interdirait volontiers les libertés religieuses, les religions, pour lui, transformant les individus en personnages « haineux ». On se demande s’il y incluait les fanatiques sionistes.
Peut-être a-t-il forcé le destin en faisant naître son pseudo fils un 25 décembre. On ne sait jamais… Apparemment, ce fils a été baptisé, car il a une marraine, Lady Gaga.
Tout un programme…
Claude Bourrinet

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