dimanche 17 avril 2011

Le FMI demande de surveiller les effets des révoltes arabes

Les 187 Etats membres du Fonds monétaire international (FMI) ont demandé samedi à Washington de prêter une "attention particulière" aux répercussions économiques des révolutions arabes. Eveline Widmer-Schlumpf a elle obtenu le soutien de l'"Helvétistan".

L'après-révolution en Egypte et en Tunisie et l'aide à d'autres pays arabes ont été longuement discutés à Washington. Le FMI a été chargé d'une évaluation économique dans le cadre d'un "plan d'action commun" de cinq institutions internationales d'aide au développement pour l'Afrique du Nord, le Proche et Moyen-Orient.

D'après des projections, les pays arabes importateurs de pétrole devraient afficher en 2011 une croissance autour de 2%, très insuffisante par rapport à leur croissance démographique, dans un contexte de prix de l'énergie et de l'alimentation élevés.

Combler l'absence de touristes 

"Des sources de revenus, par exemple le tourisme, pourraient être moins élevées qu'elles ne l'étaient en 2010", a souligné le directeur général du FMI, le Français Dominique Strauss-Kahn.

"Nous pouvons bâtir ensemble un avenir meilleur pour ces pays. Et ce n'est pas seulement important pour l'Egypte et la Tunisie, c'est important pour le monde entier parce que cet exemple est un exemple qui va avoir beaucoup de répercussions", a affirmé M. Strauss-Kahn.

La Suisse soutenue dans son groupe 

La Suisse était représentée à Washington par la cheffe du Département fédéral des Finances, Eveline Widmer-Schlumpf, le ministre de l'économie, Johann Schneider-Ammann, et le président de la direction générale de la Banque nationale, Philipp Hildebrand.

Berne veut défendre son siège au conseil d'administration du FMI au nom du groupe surnommé "Helvétistan". Outre la Suisse, la Pologne, la Serbie, le Monténégro, le Tadjikistan, l'Ouzbékistan, le Kirghizistan, le Turkménistan et le Kazakhstan en font partie.

Après des rencontres avec les représentants de ces pays, la Suisse a confirmé son intention de défendre son siège au Conseil exécutif du FMI, une position appuyée par ses partenaires dans son groupe.

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