Ce 8 septembre 2010, une manifestation pour contester la révision de la loi sur l'assurance chômage (LACI) et organisée par les Jeunes Socialistes était organisé à Rive et empruntait les Rues-basses pour finir dans le parc des Bastions. Cette manifestation, intitulée « Vraie fausse manif de droite » et en faveur des futurs jeunes travailleurs montre bien le niveau de débilité profonde qui a atteint ces chers amoureux du prolétariat et de la classe ouvrière, d'autant plus que la majorité de ces pseudo-punks, anarchistes auto-proclamés et autres bobos hysteriques sont tous étudiants et futurs universitaires. L'avenir du combat socialiste pour la classe ouvrière est dès lors assuré!
Petite parenthèse : Qu'est-ce donc qu'une manif de droite, doivent se demander les lecteurs assidu de ce website? Il s'agit de descendre dans la rue habillé de manière classe et distinguée (cravate et costard de rigueur) pour lancer des slogans pro-capitaliste et anti-pauvres. Il s'agit apparement d'un moyen de dérision et d'appel à un travail de conscience sur justement le sujet de l'emploi et de l'avenir des jeunes travailleurs. Le nom de l'événement montre quant à lui la volonté de tourner en dérision cette « droite » qu'ils ne cernent pas tant que ça. D'ailleurs, comme pour souligner leur mythomanie, les jeunes gens qui se « déguisent » en riche doivent en avoir de l'argent à dépenser en faux-vêtement et autres déguisement acheté chez Channel. Enfin bref...
Revenons à nos moutons : La « manifestation » commençaà 18h00. Ce que les manifestants n'avaient pas prévu, c'est qu'un petit groupe quelque peu dissident attendait au milieu de cette joyeuse foule de collégiens, d'universitaire et d'autres combattants acharné des classes dites moyennes, tracts qui n'avaient rien de discours gauchisant et qui se terminait par un logo d'une obscure association culturelle nommée « Genève non-conforme » dans les mains. La mascarade commença alors, au son de slogan faussement (?) anti-pauvres et des discussions virulentes entre certains antifas de la première heure et des autres manifestants. Puis, après un début de parcours sans encombre, un drapeau suisse brandi par deux personnage qui durant le début de la manifestation avançaient avec trois autres accolytes de manière silencieuse ouvrit le début d'un autre type de manifestation. On se mit à distribuer les tracts cités plus haut et quelques slogans commencèrent à se faire entendre. Bien vite, les gauchistes dit « durs » saisir la nature de ce groupuscule mais que pouvaient-ils faire? La manifestation était organisé par une sous-branche d'un parti qui tient à avoir une image propre et léchée, donc tout acte de violence est à bannir. Quelques jeunes étudiants en bomber rouge voulurent bien lire nos tracts mais le groupe fit bloc autour de celui qui les distribuait à une population totalement perdue (logiquement, recevoir des faux tracts sur les bienfait du capitalisme et juste après en recevoir sur une explication détaillée sur le nationalisme révolutionnaire ainsi que sur le genre de mouvance que nous sommes a du en étonné plus d'un). Les courageux gros bras du combat antifasciste durent bien vouloir en découdre mais habitué à voir des crânes rasés du coté opposé d'un cordon de police et se retrouver en face de militants casual et calmes mais déterminés dut peser sur leur décision de repli. « 3e voie!! 3e voie!! » et « Nous sommes fiers d'être Suisse! Nous sommes fiers d'être Suisse! » ainsi qu'un drapeau fièrement brandi firent en sorte que à quelques dizaines de minute de la fin de la manifestation nos militants de Genève non conforme furent grillé par la totalité des manifestants, cependant pas un ne fit mine de faire cesser les slogans ouvertement NR lancés par les cinq intrus. Arrivés près des grilles du célèbre parc des Bastions, nos accolytes (après avoir rencontré en chemin d'autres camarades) se dissocièrent du groupe dans le calme et l'ordre, en laissant les antifascistes encore sous le coup.
Nous avons montré ce jour là que nous ne sommes pas qu'une bande de soi-disant « extrémistes », n'aimant que la bagarre et la violence, mais que nous savons nous montrer calmes, organisés un tant soit peu et surtout que l'opposition face au milieu bobo-antifas est bel et bien présente à Genève. La contestation contre la LACI n'est pas uniquement dévolue à des futurs universitaires et autres étudiants mais que les apprentis et les travailleurs nationalistes et suisses peuvent eux-aussi et à plus juste titre avoir leur mot à dire !
Genève Non Conforme
http://genevenc.monespace.net/
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