— La grande oppression —
La France et les nations européennes ne vivent plus dans une démocratie mais dans une après-démocratie où l’alternance n’est qu’une illusion. Ce n’est plus le peuple qui détient le pouvoir, c’est une classe d’oligarques. Les grands dirigeants financiers, médiatiques, culturels et politiques s’y côtoient. Ils imposent une idéologie dominante devenue idéologie unique.
1. L’idéologie unique enferme la pensée et l’opinion dans un carré carcéral dont les quatre côtés sont :
– le libre-échangisme économique voulu par les grands oligopoles mondiaux que sont les transnationales ;
– l’antiracisme, négateur des réalités ethniques et culturelles, qui culpabilise les défenseurs de l’identité française et de la civilisation européenne ;
– l’antitradition et l’inversion des valeurs qui bouleversent une expérience multimillénaire et le socle familial ;
– la vision marchande et mercurienne du monde et l’arraisonnement utilitaire de la vie, de la nature, de la culture.
L’idéologie unique assujettit durablement les Français et les Européens aux Anglo-Saxons : empêcher la constitution d’une Europe-puissance est d’ailleurs l’une de ses fonctions.
2. L’idéologie unique impose un despotisme mou à travers quatre logiques totalitaires :
– le novlangue, les médias-mensonges et les grandes peurs qui s’imposent par la tyrannie médiatique : quiconque s’écarte des vérités officielles est condamné au silence et/ou à la diabolisation ;
– la normalisation des règles et des comportements édictés :
• par les bureaucraties nationales, européennes (l’UERSS) et mondiales sous l’influence des grands groupes de pression (lobbies) ;
• par les grands cabinets de conseil internationaux (les Big Four).
– la théocratie des droits de l’homme qui assujettit les peuples à travers la Cour européenne des droits de l’homme qui interprète dans le sens de la pensée unique la Convention européenne des droits de l’homme ;
– la répression de Big Brother qui condamne les crimes contre la pensée grâce aux lois liberticides.
3. Cette idéologie unique a ses gagnants et ses perdants.
Du côté des gagnants, la superclasse mondiale (SCM), trente millions de cosmocrates qui ont plus de points communs entre eux qu’avec le peuple dont ils sont issus. Du côté des gagnants aussi, les pays émergents – la Chine notamment – et les bénéficiaires de l’immigration : migrants accédant aux régimes sociaux des pays développés ; employeurs tirant les salaires à la baisse. Du côté des gagnants toujours, les minorités ethniques et sexuelles bénéficiant d’un statut valorisé et de la discrimination positive.
Du côté des perdants, les anciens pays développés dont la puissance s’affaiblit, l’indépendance se rétrécit et la richesse s’amenuise et, en leur sein, les classes moyennes et les classes populaires dont la force de travail est exploitée par les transnationales et mise en concurrence avec celle des pays émergents et celle des migrants. Du côté des perdants toujours, les familles européennes dont le modèle de vie est dévalorisé et dont les difficultés à se loger et à trouver de bonnes écoles pour leurs enfants sont amplifiées par l’africanisation et l’islamisation.
La majorité invisible, les autochtones, les Français de souche sont les victimes de la situation. Ils souffrent de discrimination négative et subissent un processus de domestication. Ils ont perdu leur souveraineté, ils n’ont pas la possibilité de s’exprimer utilement par référendum. Les hommes politiques qui les gouvernent ne sont pas des hommes d’Etat mais des médiagogues qui gèrent leur carrière en flattant les médias et en se soumettant à l’idéologie unique. Face à l’inacceptable, il faut trouver la voie d’une nouvelle dissidence.
— La nouvelle dissidence —
Le système dominant repose sur le déni de cohérence et le déni de réalité. Vers la fin de l’Union soviétique, ceux qui voyaient la situation en face et osaient la dévoiler étaient qualifiés de dissidents : ils avaient pour arme le samizdat, c’est-à-dire la ronéo et l’anonymat. Les dissidents du mondialisme ont, eux, à leur disposition Internet et le pseudonymat, c’est-à-dire un outil subversif – la réinfosphère – infiniment plus puissant. Le rôle de la réinfosphère est de conscientiser l’opinion.
1. Première attitude de la dissidence : la réinformation est une gymnastique de l’esprit et de l’âme.
Elle consiste à chercher à se faire sa propre opinion pour échapper au conformisme et à la pensée perroquet. La réinformation consiste à chercher à connaître la réalité du monde à partir d’une expérience directe plutôt qu’à partir des écrans. Et, pour le recours aux écrans, à bannir autant que faire se peut les programmes de télévision au profit de la vidéo ou de la radio à la demande, et bien sûr des sites alternatifs de la réinfosphère.
2. La deuxième attitude de la dissidence consiste à libérer les esprits du formatage de l’idéologie unique.
Libérer les esprits du formatage de l’idéologie unique c’est émanciper les intelligences et les cœurs du politiquement correct, de l’économiquement correct, de l’historiquement correct, du moralement correct, du religieusement correct, de l’artistiquement correct. Face à la dictature de l’émotion conditionnée, il faut retrouver la voie de la raison et les grandes règles de l’esprit européen : en dehors des dogmes religieux, ne peut être dit vrai que ce qui peut être librement réfutable. Toute vérité officielle doit être passée au crible du doute.
3. La troisième attitude de la dissidence, c’est la force de l’âme.
L’âme puise son énergie dans les racines de la civilisation européenne et chrétienne et se ressource dans un imaginaire millénaire et/ou dans la foi religieuse. Tout ce qui donne à l’homme une vérité intérieure et le libère des pressions de l’urgence et de la contingence le rend plus fort. Il s’agit ici de refuser de se laisser contaminer par les émotions préfabriquées de l’extérieur pour mieux se réapproprier ses propres émotions : celles qui sont liées à sa terre, à son peuple, à sa langue, à son histoire, à sa religion. Bref, se relier aux émotions de sa famille, de sa lignée, de son clan, de ses coreligionnaires.
4. La quatrième attitude de la dissidence, c’est le comportement dissident, c’est agir différemment.
La dissidence, ce n’est pas seulement réfléchir. C’est aussi agir autrement :
– face au mondialisme économique, faire jouer le localisme, la préférence locale, la préférence nationale, la préférence européenne, le patriotisme économique ;
– face au déracinement pratiquer une écologie humaine et prochaine : reprendre le contact avec son territoire de vie et la nature qui l’entoure ; accepter comme des contraintes bienfaisantes les lois de la géographie et du climat ;
– face à la société marchande, se méfier des grands oligopoles de distribution ;
– face au cosmopolitisme et à l’antiracisme, défendre son identité : choisir l’école de ses enfants ; s’inscrire dans une logique d’enracinement dans ses choix esthétiques et culturels ; préférer l’art caché au financial art ; face au globish pratiquer et respecter la langue française ; face à la volonté de métissage des oligarques, cultiver le « nous » (le Sinn fein des Irlandais) ; face à la mémoire imposée par les maîtres du discours, préférer le souvenir qui renvoie à une réalité charnelle historique : la transmission familiale des événements tels qu’ils ont été réellement vécus par sa lignée.
5. La cinquième attitude de la dissidence, c’est l’intervention dans la vie de la cité et plutôt aux périphéries qu’au centre.
La dissidence, ce n’est pas un exil intérieur, c’est une étape vers la reconstruction d’un projet communautaire, c’est l’intervention dans la vie de la cité, là où cela peut être efficace, c’est-à-dire plutôt à la périphérie qu’au centre, plutôt dans la vie locale que dans la vie nationale.
La dissidence, c’est susciter des actions identitaires ou y participer :
– contre l’islamisation ou l’africanisation de son quartier ;
– contre l’imposition du globish dans son entreprise ou son administration.
Car « les libertés ne sont pas autre chose que des résistances » (Royer-Collard).
La dissidence, c’est aussi agir pour défendre un héritage que l’on aime : pour la protection d’un site ou d’un paysage, d’un monument, d’une église ou d’un musée, éléments de l’identité française et de la civilisation européenne.
La démocratie directe spontanée, l’organisation parajuridique de pétitions et de référendums locaux sont à cet égard de bons moyens d’action.
6. La sixième attitude la dissidence, c’est faire savoir.
Faire, faire savoir et, grâce à Internet, rendre publiques et visibles des actions frappées d’ostracisme par la tyrannie médiatique.
Agir, c’est aussi se faire entendre des élus, notamment locaux, pour que la pression du peuple compense la pression du Système.
7. La septième attitude de la dissidence, c’est participer à la mobilisation de forces immenses mais endormies, les majorités invisibles mais opprimées.
Ces communautés majoritaires économiquement, socialement et culturellement sont rendues invisibles par les oligarchies dirigeantes et les politiques de « diversité » qu’elles mettent en œuvre à l’encontre des majorités.
Ces majorités opprimées sont :
– les classes moyennes et les classes populaires sacrifiées aux intérêts de la finance, et mises en concurrence avec le monde entier sur le marché du travail ;
– les petites et moyennes entreprises victimes du fiscalisme et des oligopoles mondiaux ;
– les familles menacées par la théorie du genre et la culture de mort ;
– les chrétiens et les laïcs, les uns et les autres concernés par l’occupation de l’espace public par l’islamisation ;
– et, bien sûr, les jeunes hommes blancs (JMB) objets de toutes les culpabilisations et cumulant contre eux toutes les discriminations (comme jeunes, comme hommes, comme Blancs). Les jeunes hommes blancs (JMB) ont vocation à sortir la vieille Europe de sa dormition.
Il y a dans tous ces groupes, pour peu qu’ils prennent conscience de leur force, tous les ingrédients d’une révolte susceptible de porter une vague de populisme, courant d’opinion qu’il faut assumer sans complexe.
8. Vers la révolte du peuple ?
Allant bien au-delà de l’exil intérieur, la dissidence prend de l’ampleur, sur Internet mais aussi sur les réseaux sociaux et sur les réseaux territoriaux. La réappropriation de son environnement géographique et humain est une exigence croissante. De même que la prise de conscience par le peuple qu’il a un ennemi : la superclasse mondiale et les maîtres du discours qui la servent.
Avant-garde d’un mouvement qui va en s’approfondissant, le comportement dissident se nourrit d’une prise de conscience des méfaits du système mondialiste dominant. Et cette prise de conscience conduit à renouer avec le génie français et l’identité européenne : recherche de la vérité, recours aux arts figuratifs, respect des traditions, goût de la liberté, défense de la langue et des patries charnelles.
La dissidence libère les esprits et forge les âmes : elle est l’étape préalable à la révolte du peuple.
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