lundi 30 août 2010

Irréalisme sans limites

En rendant aux Etats Unis une visite privée il y a deux semaines, j’ai pu entrer et sortir du pays sans problème personnel, mais en faisant avec un ami le tour d’une grande ville américaine dévastée par la récente crise économique, j’ai pu observer des problèmes sociaux qui font peur:
En nous approchant de la ville en voiture nous sommes passés par un lotissement en campagne de maisons qui paraissaient coûteuses. « Vous voyez ces maisons luxueuses ? », me dit-il, « eh bien ce sont des maisons mal construites, en série, achetées beaucoup trop cher avec l’argent magique de l’époque Clinton (1992-2000) par des gens vivant un rêve, sans aucunes ressources au-delà du prochain salaire mensuel, dans un faux paradis d’endettement sans fin, de matérialisme et de dépenses sans arrière-pensée. S’ils viennent à perdre leur travail, comme c’est le cas pour beaucoup, ils auront de la chance s’ils récupèrent la moitié de ce qu’ils ont dépensé pour acheter leurs maisons. Ces hommes n’ont ni compétence ni métier réels. C’est tout un monde de beaux parleurs au bagou creux.
« Pour la plupart ce sont des blancs qui ont fui les banlieues proches du centre-ville où nous arrivons. Regardez toutes ces maisons fermées, abandonnées, croulantes, séparées par de grands espaces ouverts où l’on a détruit les bâtiments pour donner l’illusion de la prospérité. Mais les emplois une fois perdus ne reviennent pas, donc il n’y a aucune base solide pour un retour à la prospérité. Les maisons correctes que l’on voit encore ont été réparées ou reconstruites avec de l’argent du gouvernement fédéral, emprunté par la ville qui fait elle-même banqueroute. Ces projets de restauration immobilière sont irréels, parce que normalement le maintien de ces maisons sera négligé, donc en peu de temps on les verra de nouveau croulantes. Il y a une espèce d’aide déboursée par le gouvernement qui est apte à faire plus de mal que de bien aux récipiendaires qu’elle est supposée aider, pour autant qu’elle les réduit à en dépendre.
« Maintenant nous nous approchons du centre-ville où on voit de grandes et belles bâtisses, mais voyez combien peu de gens circulent dans les rues ! Ces bâtisses remontent aux années 1920, où cette ville fut un grand centre industriel, mais suite à la Seconde Guerre mondiale les USA se mirent à perdre leur suprématie industrielle. Vers l’époque du Président Reagan (1980-1988) il y a eu, à mon avis, un faux stimulant économique lorsqu’on a rendu accessible à tout le monde la carte de crédit. Par contre pendant les années 1990 un maire non-blanc a été élu qui a fait de son mieux pour ranimer la vie industrielle de la ville. C’est à lui que devons quelques-unes de ces belles bâtisses, mais ses concitoyens ne l’ont pas réélu, parce qu’il n’était pas comme eux.
« L’économie se trouve aujourd’hui au bord de l’abîme, pourtant la majorité des gens pensent qu’il suffira d’un an pour que tout aille de nouveau bien. Ils pensent que c’est merveilleux si le gouvernement imprime ou digitalise des montagnes d’argent. C’est tout au plus une personne sur vingt qui saisit toute la gravité de la situation, et il n’y a pas une personne sur cent qui fasse le lien entre le manque de religion et la chute de leur nation. Les gens ne veulent que des solutions de facilité, ils n’en cherchent ni de profondes ni de réelles. Les blancs ont permis qu’on leur refile un énorme complexe de culpabilité, et ils ont démissionné sans l’admettre. Il y a cet énorme problème connu et senti de tous, mais personne n’a le courage d’en parler ouvertement… »
Pourtant à 80 kilomètres de la ville fleurit une paroisse avec école de la Fraternité St Pie X, inconnue ou dédaignée du grand nombre, mais où l’unique solution vraie de tous ces problèmes est vécue : Dieu.

Mgr Williamson
http://www.intransigeants.com/

Techniques d’interrogatoire (fiche pratique #1)

Alors que la rentrée annonce un chaos social et que la répression policière ne cesse de s’accroitre (plus de 800′000 gardes à vue en France en 2009), il nous apparait utile, sinon même urgent, de publier une série de fiches pratiques dédiées aux méthodes policières. Celle que nous présentons aujourd’hui concerne les principales techniques d’interrogatoire, issues d’un manuel récapitulatif lié aux « cours pratiques » d’un corps de police européen, dont nous nous sommes procuré un exemplaire.

Nul doute que, dans un proche avenir, tout individu qui contestera l’organisation sociale ou politique de son pays, et, d’avantage encore, tout groupe d’individus contraint de se déclarer dans cette catégorie sera soumis au contrôle permanent des services policiers. L’objectif des fiches que nous publierons, allant des techniques de filature aux opérations d’infiltration, est de permettre de comprendre et déjouer l’arsenal répressif mis en place par un pouvoir politique de plus en plus autoritaire, qui considère chaque citoyen comme un ennemi potentiel.
pol1
1.) L’argumentation logique
Dans le cas où la preuve de la culpabilité du suspect a été apportée, l’enquêteur peut choisir de faire appel à ses capacités de rationalisation. Le but recherché en adoptant une pareille attitude est de présenter au suspect un certain nombre de raison purement logique pour lui faire comprendre qu’il est de son propre intérêt de fournir d’avantage d’information, et que seule la conduite raisonnable qu’il puisse désormais adopter consiste à coopérer avec la police. L’enquêteur doit lui tenir ce discours en présentant les choses sur le ton d’une affaire qu’on traite et afficher un comportement qui exprime l’assurance et la volonté de mener les choses rondement. Il doit faire de façon neutre l’exposé de la situation actuelle du suspect et faire comprendre à celui-ci que l’affaire va maintenant évoluer de façon automatique, impersonnelle, en fonction de l’attitude qu’il va décider d’adopter. Il s’agit bien sur de laisser entendre au suspect qu’il bénéficiera de mesures d’indulgence et qu’il pourra « s’en tirer » plus aisément s’il se monte coopératif.
2.) La compréhension
Si l’enquêteur estime que le suspect ne se montrera pas indifférent à une témoignage de compréhension, il peut décider de faire jouer cette corde sensible. L’interrogatoire sera alors conduit en douceur et laissera place à des expressions de sympathie et de commisération pour le sujet qui s’est placé dans une situation semblable. L’enquêteur fera vibrer davantage encore cette corde sensible s’il évoque tout ce qui peut toucher l’affectivité du suspect : sa femme, ses parents, sa religion, sa carrière, sa santé, etc. Tandis qu’il parle au suspect, l’enquêteur doit de préférence s’assoir près de lui, voir lui témoigner à l’occasion des marques de compassion en posant sur lui ma main de façon amicale. Ce comportement à pour objet de faire naître chez le suspect des sentiments de culpabilité et d’apitoiement sur soi-même, et l’amener à rejeter sur les autres la responsabilité de ses ennuis. Ces témoignages de sympathies manifestés par l’enquêteur incitent bien souvent un suspect à se décharger de ses sentiments de culpabilité en apportant sa contribution à la suite de l’enquête.
3.) L’agressivité
La manière agressive consiste essentiellement pour l’enquêteur en l’adoption d’une attitude lourde de menaces, laquelle donne l’impression au suspect que celui qui l’interroge nourrit contre lui une solide animosité et doit prendre sur lui-même pour se retenir de le frapper. De nos jours, il est relativement mal aisé de décrire ce mode d’interrogatoire hérité du fameux « troisième degré » sans encourir le risque de tomber sur le coup d’une infraction aux droits civiques du suspect, raison pour laquelle ce manuel résumé restera évasif sur le sujet. L’observation de cette attitude d’agressivité peut s’intégrer dans une stratégie globale d’interrogatoire, quand les deux enquêteurs affichent un des comportements diamétralement opposés. Dans les cas semblables, celui des deux enquêteurs qui par son attitude fait ressentir de la peur au suspect peut amener ce dernier à se montrer plus coopératif avec l’autre enquêteur, celui qui se montre le plus compréhensif et le plus gentil.
4.) L’indifférence
Une variante de la conduite d’agressivité consiste pour celui qui interroge à témoigner au suspect une totale indifférence. En l’occurrence, l’attitude de l’enquêteur peut laisser croire au sujet que sa coopération ultérieure n’est nullement souhaitable, mais au fur et à mesure que l’interrogatoire progresse, cette éventualité doit cependant se faire jour. L’enquêteur doit donner à celui qu’il questionne l’impression que, pour sa part, il préfère le voir sévèrement condamné pour le délit qu’il a commis plutôt que de tenir compte de sa collaboration que celui-ci pourrait éventuellement apporter au déroulement de l’enquête. Là encore, cette tactique reposant sur l’indifférence qu’exploite l’un des deux enquêteurs peut-être juxtaposée à l’attitude diamétralement opposée affichée par son collègue.
5.) « Sauver la face »
Cette tactique consiste pour le policier chargé de l’interrogatoire à fournir au suspect une « échappatoire » psychologique qui lui permettra de se justifier d’avoir pris part à un délit. Pour cela, l’enquêteur doit faire comprendre, mais sans jamais le formuler explicitement, qu’une prise en compte attentive des raisons qui ont poussé le suspect à agir comme il l’a fait risque d’atténuer la part de responsabilité qu’il a prise dans l’activité délictueuse. En essayant systématiquement d’expliquer les conduites qui ont été celles du suspect jusqu’au moment où il a enfreint la loi, et en faisant de ces conduites les conséquences naturelles de difficultés ou d’ennuis personnels, l’enquêteur tente ainsi d’amener celui qu’il interroge à parler de l’infraction elle-même. Quelques remarques occasionnelles bien placées au cours de l’interrogatoire ont souvent pour effet de diminuer aux yeux du suspect la part de responsabilité qu’il aura prise dans l’affaire.
6.) Flatter la vanité
Ici l’enquêteur doit jouer sur l’orgueil, l’autocomplaisance du suspect en faisant allusion à l’intelligence requise pour mener à bien un interrogatoire tout en faisant semblant d’être impressionné par le montage d’une telle opération. Il doit feindre d’afficher un certain respect pour un individu suffisamment astucieux pour assurer la réussite d’une entreprise aussi complexe qu’aventureuse. Cette attitude de flatterie amène parfois un suspect à se glorifier de ses activités illégales et à fournir des détails supplémentaires pour impressionner davantage encore l’enquêteur.
7.) L’exagération
A l’effet de faire parler un suspect peu enclin à coopérer, l’officier enquêteur peut délibérément exagérer les présomptions de culpabilité qui peuvent être reconnues contre lui. Il peut par exemple laisser entendre au suspect qu’il sait parfaitement que sa part de responsabilité est beaucoup plus importante qu’elle en à l’air, afin d’amener son interlocuteur à faire l’aveu de ses activités réelles dans le but de ne pas encourir une peine plus lourde.
Il existe bien sûr d’autres méthodes d’interrogatoire que celles que nous venons d’énumérer, qui sont également connues sous d’autres appellations. Ce ne sont là que les principales techniques utilisées aujourd’hui par les forces de police. Nous reviendrons prochainement sur le sujet avec une fiche pratique spéciale qui sera consacrée aux méthodes de coercition, de contrainte physique et psychologique utilisée dans les interrogatoires de police.

http://www.mecanopolis.org/

jeudi 26 août 2010

Entretien avec l'Equipe de Méridien Zéro

L'onde de choc
Internet offre à toute une génération militante de nouveaux moyens d'expression. Ainsi, il est désormais possible de mettre en ligne des émissions de radio sans passer forcément par les ondes confisquées par les grands groupes commerciaux et l'Etat ( à des rares exceptions comme Radio Courtoisie). En écoute directe le dimanche soir de 23h à Minuit ou disponible en archive sur leur site ( http://meridienzero.hautetfort.com), l' émission de l'équipe de Méridien Zéro est une voix rebelle contre le monde moderne. 

Entretien avec le Lieutenant Sturm, l’un des animateurs de l’émission.
Rivarol/ Avec quelques camarades, vous venez de lancer, en Avril 2010, une émission francophone de la station  « Radio Bandiera Nera»,  sur le net. Pouvez-vous revenir sur les origines de cette initiative ?
L’équipe MZ/ Tout d’abord, nous souhaitons vous remercier de nous avoir invité dans vos colonnes. Rivarol est à nos yeux un vecteur incontournable d’idées et d’analyses, un pôle d’information éternellement jeune et dynamique.
L’émission Méridien Zéro est en fait le produit de rencontres décisives et d’une volonté militante affirmée. 
Une grande partie de notre équipe milite au Mouvement d’Action Sociale, une toute jeune structure radicale, patriote et sociale. Au M.A.S, nous avons à cœur d’identifier et d’utiliser les nouveaux vecteurs de communication. La web radio fait partie de cet arsenal et nous avions en projet de monter une initiative sur le net.
Notre proximité avec les camarades italiens du mouvement Casapound(1) n’est pas non plus étrangère à notre initiative. Ils ont lancé voilà quelques années avec succès une web radio, Radio Bandera Nera (Radio Drapeau Noir en français – RBN). Aujourd’hui cette radio couvre le territoire national, ayant des émissions dans toutes les grandes villes d’Italie. Plus largement RBN s’est ouverte à l’Europe et au reste du monde en supportant des émissions sur le continent américain et asiatique. Il y a deux ans, de jeunes identitaires avaient bénéficié de l’aide de RBN pour monter « Derrière ta Porte », une émission hebdomadaire qui a fonctionné pendant un an. Certains animateurs de « Méridien Zéro » ont d’ailleurs participé de manière intermittente à cette émission.
Mais le point de bascule vers la matérialisation de notre initiative a été notre rencontre avec Monsieur S., fondateur de la communauté Zentropa, animateur du blog du même nom et l’un des animateurs de l’émission francophone du Canada « Tuons le clair de lune ». Pour des raisons matérielles autant que géographiques, son équipe ne pouvait plus poursuivre l’aventure et il nous a proposé de reprendre le créneau. Nous lui devons l’obtention du créneau sur RBN. Ses liens avec les camarades italiens ont également été déterminants pour l’établissement de relations de confiance avec la rédaction de RBN. Nous le saluons ici et le remercions encore une fois.
Après un rapide examen de nos moyens (matériels, financiers et humains), nous avons donc accepté sa proposition. La qualité de l’équipe a fait le reste. Nous pensons ici surtout à LordSergueï, notre ingénieur du son qui a rendu la chose techniquement possible, mais aussi à Pascal Lassale, Georges Feltin-Tracol, Monsieur K, dont le soutien immédiat à grandement aidé au lancement de l’émission. Enfin, il y a l’équipe de Méridien Zéro, composée d’animateurs amateurs qui forgent leur expertise au fil des émissions. Bref, comme toujours, un coup de pouce du destin, des camarades décidés et une bonne dose de travail. 

Rivarol/ Il semble qu'il existe un esprit particulier dans votre équipe. Vous le définiriez comment ?
L’équipe MZ/ C’est amusant, cette remarque nous revient souvent. Il nous semble que deux choses caractérisent notre travail : la joie et la liberté. La joie parce que nous sommes avant tout une joyeuse bande de camarades et d’amis unis par les combats militants et volontaires pour cette aventure. Pas d’aigreur chez nous. Seul le désir de propager la formidable actualité de nos idées nous motive.
La liberté ensuite, parce que nous nous sommes dégagés des carcans inconscients à l’œuvre dans nos milieux. Cette prise de position nous éloigne de toute aliénation à une quelconque chapelle ou à tel courant. Etre libre enfin, c’est pouvoir entreprendre la reconquête de nos concitoyens. Nous ne perdons jamais de vue que nos auditeurs les plus importants sont ceux à venir, ceux qui ne nous connaissent pas encore. 

Rivarol/  Je crois savoir que le nom de votre émission est une référence à l'oeuvre d'Ernst Jünger. Quel sens a-t-il pour vous ?
L’équipe MZ/ Ernst Jünger reste pour nous le grand esprit européen du XXème siècle. Il incarne lui-même une « figure » au sens de celles qu’il a forgé : le  rebelle, le partisan, le travailleur ou de l’anarque. Son œuvre reste d’une grande actualité et est source d’inspiration et méditation pour beaucoup. Pour ce qui est du titre, nous le devons à son essai « Passage de la ligne » de 1950. Jünger explique qu’en finir avec le nihilisme impose aux hommes et femmes différenciés que nous aspirons à devenir, de le vivre jusqu'au bout, de "passer la ligne" qui correspond au "méridien zéro".  Cette analogie avec ce que nous vivons aujourd’hui nous a paru pertinente, d’où le titre de l’émission.
R/ Quelles sont les influences et les idées à la base de votre démarche ? Votre projet est-il une nouvelle forme de métapolitique ?
L’équipe MZ/ Une nouvelle forme de métapolitique ? Pourquoi pas. Les outils forgés par la Nouvelle droite et le travail initié par certains de ces membres restent valides à nos yeux. Nos influences sont assez composites, à l’image de notre équipe : national-syndicalisme, Révolution Conservatrice, nationalisme-révolutionnaire, nouvelle droite, dissidents de l’Action française (Valois, Brasillach, Drieu, Bernanos …), socialisme français du début du XXème siècle, certains écrits anarchistes, l’écologie radicale, le travail des italiens de Casapound, des nationalistes autonomes allemands … Nous ne fermons pas la porte, nous nous remettons régulièrement en cause et cherchons toujours ce qui peut être porteur de sens et d’avenir dans et hors nos milieux.

Rivarol/ Le rapprochement semble évident avec le site Zentropa (2). Qu'a apporté, pour vous, cette communauté, aux jeunes nationalistes et identitaires d'aujourd'hui ?
L’équipe MZ/ Zentropa est à bien des égards le point de départ de nombreuses initiatives d’avant-garde. C’est un élément de combat déterminant dans l’univers militant actuel. Dans quelques années, lorsque l’on aura pris un peu de recul sur ce début de siècle militant, on pourra mieux mesurer le référentiel qu’est devenu ce blog pour la jeunesse activiste nationale, patriote et identitaire. Zentropa est une entreprise colossale fondée et animée par une poignée de pionniers, d’éclaireurs qui se projettent aux avant-postes du monde pour ramener à notre mouvance les outils de sa libération, les vecteurs de sa reconquête, les idées de son avenir. On lui reproche parfois son éclectisme, mais là réside sa force.  

Rivarol / Le syndicalisme, les conséquences économiques de la crise, la relocalisation : la question sociale revient souvent dans vos préoccupations. Que vous inspire l'impasse du système capitaliste ? Une autre voie est-elle possible pour vous ? 
L’équipe MZ/ Oui la question sociale est pour nous centrale, car comment défendre son peuple si on ne se préoccupe pas de son quotidien ? Toute pensée authentiquement nationaliste, patriote ne peut et ne doit pas occulter la question sociale ni ignorer son actuelle mutation. Le capitalisme sauvage, fer de lance du Système oligarchique mondial montre de plus en plus son vrai visage, celui d’un totalitarisme froid et cynique. S’il est sûr que le Système soit une impasse, il est encore trop tôt pour dire si nous sommes au fond de cette impasse tant le Système a maintes fois démontré sa capacité à se régénérer en absorbant les contestations.
Pour autant, nous ne devons pas attendre la mort de l’oppresseur pour le combattre. Nous avons de devoir de nous opposer au sens noble du terme ce qui présuppose que nous soyons en capacité de proposer une autre voie.
Cette voie passe par la création, l’innovation, l’imagination … Plutôt que de défendre il nous faut conquérir les espaces laissés à l’abandon par le Système, nous emparer du réel et y planter nos drapeaux. Pour nous, cette voie de combat prend le nom de Solidarisme. Nous considérons en effet que le Solidarisme(3) est l’Idée qui saura lier combat social et combat national. 

Rivarol / Avez-vous une idée de l'audience de votre émission ? Quel est votre public ?
L’équipe MZ/ Nous disposons de quelques indicateurs. Nous savons que la fréquentation de notre blog est en hausse constante depuis son ouverture en avril et dépasse aujourd’hui le millier de visiteurs uniques par mois. Nous savons aussi qu’environ deux cent personnes téléchargent notre émission dès le lundi matin. Ces chiffrent sont modestes nous en sommes conscients. Mais c’est un très bon début pour une émission qui n’a qu’un trimestre d’existence. Quant à notre public, les nombreux courriels que nous recevons nous renvoient l’image d’un panel ouvert: jeunes et moins jeunes, tenants des divers courants du milieu, nos auditeurs nous encouragent et nous font parvenir leurs observations. Tout cela nous aide grandement, qu’ils en soient remerciés. 

Rivarol / Quelle approche avez-vous d'internet ? Comment considérez-vous ses apports positifs et ses aspects négatifs ?
Internet est sans conteste un formidable outil qui peut constituer par bien des points un antidote au totalitarisme soft que nous subissons aujourd’hui. Pour autant et comme en toute chose, internet n’est pas un outil neutre. Il peut asservir autant que servir. Pour qu’il devienne un vecteur de combat, il faut lui rendre sa place, celle d’un instrument parmi d’autres. Y investir la totalité des efforts militants serait une erreur. Rien ne remplace le réel et le terrain. Ensuite, pour reprendre les enseignements que nous délivre Ernst Jünger dans le « Travailleur » : à moins d’en devenir l’esclave, l’Homme doit maitriser la technique, l’arraisonner et pour cela se former et apprendre la distance nécessaire à sa préservation. Un regret enfin, malgré de nombreuses et récentes initiatives, nos milieux sont encore un peu à la traine sur internet.

Rivarol / Vous avez consacré une émission aux nationalistes autonomes. Pouvez-vous nous présenter ce phénomène novateur en France ?
Au même titre que nos camarades italiens ont opéré, au travers du mouvement Casapound, une mutation salvatrice, les camarades allemands œuvrent depuis plusieurs années à la formation d’un nationalisme de combat(4) débarrassé de ses vieilles lunes et tourné vers l’avenir.
Les manifestations géantes des coordinations nationalistes autonomes (Berlin, Hambourg, Dresde, Dortmund …) contre le capitalisme, l’impérialisme américain, la mondialisation sont des exemples éclatants d’une percée victorieuse. Quelle est leur recette ? Les ingrédients sont nombreux, certains sont liés à la réunification allemande et à l’apport des allemands de l’Est. Mais pour l’essentiel on peut retenir : autonomie d’action, positionnement « ni gauche ni droite », indépendance par rapport au jeu électoral, gros travail social de terrain et emprunts tous azimuts aux modes vestimentaires, musicales de la jeunesse occidentale (à des fins de détournement s’entend).
Bien des réalisations de nos camarades sont emblématiques. Pour autant la transposition du nationalisme autonome en France semble difficile, le milieu n’étant pas à notre avis encore prêt pour une telle mutation. Saluons tout de même l’initiative courageuse de nos jeunes camarades nationalistes autonomes parisiens et lorrains.
Plus largement, c’est le concept d’autonomie qui semble le plus opérant. Autonomie entendue comme capacité à générer nos propres lois, nos propres codes, à nous libérer de la victimisation dans laquelle nous enferme le Système, à reprendre l’offensive et à croire que nos idées sont porteuses d’avenir.

Rivarol / Vous appelez à une « rupture militante » au sein du mouvement nationaliste/identitaire. Comment jugez-vous sa situation actuelle ? Quelles sont, d'après vous, les initiatives à suivre et à soutenir?
L’équipe MZ/ Le concept de rupture(5) est central pour nous. Pour le résumer, il consiste en une profonde mutation de nos schémas militants. Il faut en passer par un état des lieux de nos habitudes, de nos modes d’expression, de notre façon de militer et d’agir pour délaisser ce qui est obsolète, garder ce qui fonctionne et inventer de nouveaux outils de conquête.
Aujourd’hui la mouvance nationaliste, patriote et identitaire nous parait partagée entre fidélité statique et radicalité dynamique. Nous nous rangeons clairement dans la seconde catégorie, la première nous semblant plus ressortir de la nostalgie sclérosante qu’autre chose.
Pour ce qui est des mouvements politiques à visée électorale, leur présence est nécessaire comme porte–voix de centaines de nos aspirations. Nous observons leurs évolutions avec le plus grand intérêt tout en maintenant notre position qui est que ce qui est nécessaire ne doit pas devenir hégémonique. Le parti n’est pas la somme du tout, loin s’en faut. Et puis, le jeu électoral est au minimum contrôlé par le Système. Croire que nous arriverons à exercer le pouvoir par ce seul biais nous semble irréaliste et démobilisateur.
La politique s’exerce partout et nous devons garder en tête que tout est politique. En ce sens, il faut promouvoir les initiatives culturelles, artistiques, associatives, métapolitiques, écologiques et sociales comme autant de drapeaux amis plantés dans le réel. La liste de ces initiatives serait trop longue à dérouler. Retenons en vrac : le site Zentropa, la Maison Flamande et Opstaan à Lille, Nissa rebela à Nice, Vox populi à Tours, le site Europe Maxima, le blog Orages d’acier, le groupe Dextra, l’initiative Scriptoblog, le
M.A.S à Paris, SDF, Solidarité Populaire, le livre de G. Feltin-Tracol « Orientations Rebelles », la Maison Sociale et Familiale, les jeunes nationalistes autonomes de Paris et de Lorraine, la lecture de Rivarol, de Réfléchir&Agir … et surtout l’immense cohorte des électrons libres, des créateurs, des éveilleurs, des pirates et des éclaireurs qui commencent à se manifester dans nos milieux. De ce bouillonnement naitra l’initiative, le mouvement et la reconquête de notre peuple. Merci à vous et longue vie à Rivarol !

Note :
4 – Sur le nationalisme Autonome allemand ont peut consulter le portail de Nationaler Widerstand (Résistance Nationale) http://www.nwbb.org/
5 – Sur le concept de rupture on pourra consulter : http://www.mas-org.com/fondements/principes-de-rupture/

dimanche 22 août 2010

Des dangers de l'Histoire







Selon Dimitri Casali, spécialiste du 1er Empire, publié sur le blogue d’Eric Brunet, journaliste à France télévision, « [l]es 116 pages des nouvelles instructions officielles pour les programmes scolaires » envisagent de facto la suppression ou la marginalisation de certaines périodes de l’Histoire de France, dont les règnes de François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon. Les astuces programmatiques pour éluder l’évocation de ces grands noms, avec toute la gloire nationale qui y est attachée, n’apparaît nullement incompatible avec la philosophie, ou pour mieux dire, avec l’idéologie, qui régit maintenant l’éducation de moins en moins nationale (et que l’on devrait nommer maintenant « l’endoctrinement mondialiste »). Car sa finalité avouée consiste à favoriser le « vivre ensemble » (entendez l’occultation de tout ce qui pourrait fâcher dans notre passé), l’intégration dans la dimension « globalisée » du nouvel ordre mondial (de là le lycée du « XXIe siècle ») et l’approche compassionnelle des problèmes (droits de l’homme, des femmes, antiracisme, etc.), en lieu et place de la réalité sociale et politique telle qu’en elle-même, c’est-à-dire parcourue par des heurts, des violences, des « intolérances », des intérêts plus ou moins bien compris et lestés de toute l’épaisseur de l’humaine condition.

Cette décision sournoise, hypocrite (par exemple l’étude du Roi soleil est cantonnée, dans la classe de 5ème, … à la fin du mois de juin !) n’est guère surprenante, et renvoie à sa juste place, c’est-à-dire à une opération de com., tous les faux débats autour de l’ « Identité nationale ». En vérité, quand on aura compris une fois pour toutes que la caste oligarchique qui gère le pays a définitivement coupé les liens non seulement avec le peuple de France, mais aussi avec son Histoire, on aura gagné un temps précieux, et on pourra songer concrètement à l’envoyer dans les poubelles de cette même Histoire. Quand on voit ces faces de clowns tristes à la télévision, l’idée qu’on est dans un pays occupé, avec des marionnettes bouffonnes préposées à la basse besogne, vient tout de suite à l’esprit. 

Cette façon de traiter l’Histoire (qui est pourtant l’un des points forts de l’Université française) n’est pas nouvelle. Certains thèmes, comme la citoyenneté à Athènes et au IIe siècle de l’Empire romain ne sont pas dus au hasard, dans la mesure même où leur approche est singulièrement pipée par la charge idéologique qui l’accompagne, par la déformation qui en découle et l’absence complète de mise en perspective. De plus en plus, le découpage didactique s’effectue au profit de grands sujets de société (lutte des femmes, traite négrière, génocide juif, fusillés de 17, droits civiques, etc.), et non par rapport aux problématiques intrinsèques de la réalité historique.

Certes, tout historien sait que la vision du passé dépend des questions qu’on lui pose. Depuis longtemps la démarche naïve du positivisme, qui postule une vérité à partir d’un amoncellement de connaissances, est considérée comme une erreur heuristique. L’Histoire à la Mallet et Isaac ou à la Lavisse est tributaire d’une Histoire nationale fondée sur le mythe républicain et sur la vision d’une France conçue comme un bloc mémoriel. Plutôt que de se lamenter, il faut s’interroger sur les questions actuelles qui sont posées à notre Histoire.

Deux objectifs sont visés semble-t-il. D’abord, éradiquer le plus possible les références « contre-productives ». Ce but est le plus politique, au sens littéral du mot, car il cherche à neutraliser toute espèce de conflit, surtout celui qui pourrait mettre en cause le système. Or, la nature des périodes mises sur la touche par le nouveau tricotage (détricotage ?) programmatique de l’enseignement de l’Histoire est significative : ce sont des moments où le pays s’est manifesté, d’une façon ou d’une autre, par le sentiment que, collectivement ou individuellement, les Français avaient atteint la grandeur (sentiment que notre « élite » a oublié depuis belle lurette !). Et il ne s’agit pas seulement de gloire militaire, mais aussi d’un sens de l’Etat dont l’assise repose sur une contrainte acceptée par la collectivité, une gestion virile de l’économie et de la société, une intelligence pratique des hommes, qui ne se laisse pas berner par des rêveries humanitaristes (les hommes d’Etat susnommés possédant tous une sensibilité « machiavélienne »), un souci des arts et des lettres conçu comme l’héritage de la Rome antique. On voit ce qui peut fâcher une classe politique libérale, protestantisée, jansénisée, partageant les haines des « exclus de l’Histoire », réglant ses compte avec cette dernière en prenant une revanche posthume, détestant toutes les dépenses « inutiles » visant à la seule gloire (il faut que l’art rapporte), méprisant celle octroyée sur le champ de bataille au risque de son sang (le seul combat justifié étant celui qu’on mène à la bourse). L’éviction de nos gloires passées relève donc du réflexe de boutiquier, et d’une peur panique que le peuple endormi ne se réveille à leur souvenir.

Le second objectif consiste à remplacer les référents historiques considérés comme obsolètes par d’autres désignés comme positifs. La vulgate idéologique actuelle, dans sa douce stupidité, considère qu’au fond l’homme est bon, et qu’il a été abusé par une minorité perverse assoiffée de pouvoir et animée par une rage sadique. Les tromperies sur la « fausse gloire » (militaire, politique etc.) ont occulté la véritable finalité de toute société humaine, à savoir la chute de toutes les frontières qui séparent (la ronde des peuples ! embrassons-nous !), la communication tous azimuts, qui remplace le conflit, l’adoption d’une novlangue en lieu et place d’un langage politiquement incorrect, le « vivre ensemble » de type disneylien, qui nous convainc qu’on vit dans le meilleur des mondes, et l’égalité de tous en matière sociétale (mais pas économique), de façon à éliminer toutes les discriminations (dont la liste, à y regarder de près, est infinie). De quoi produire des générations d’abrutis et de « citoyens » sans caractère.

Il est inutile de vouloir corriger cette dérive en criant à l’erreur. Ceux qui ont réalisé cette infamie savent ce qu’ils font. Toutes les lois mémorielles, la criminalisation de certaines pensées, et tout simplement la rhétorique écœurante de connerie qui se déverse dans les médias quotidiennement sont là pour nous rappeler aux réalités d’un système de plus en plus totalitaire (1984 et le Brave New World d’Huxley ayant commencé par la révision de l’Histoire).

Que faire donc, au lien de geindre ?

Au fond, les choses sont plus claires comme cela, et l’ennemi est maintenant démasqué. Inutile donc de vouloir réformer, de trouver, à droite et à gauche, dans la secte mondialisée qui veut nous déraciner une quelconque bonne volonté, sinon un minimum d’honnêteté. Elle a l’intelligence de ses intérêts, ce que nous n’avons pas.

L’état catastrophique de l’enseignement peut d’ailleurs nous apporter un grand bienfait. En effet, toute réalité censurée devient de ce fait désirable, révolutionnaire. On se refilera bientôt l’Histoire de Napoléon sous le manteau. Et l’épopée de la commune sera lue d’une main, avec dans l’autre le cocktail Molotov.


Claude Bourrinet


http://www.voxnr.com/

samedi 21 août 2010

Citation

"Nous fûmes quelques uns à nous demander s'il ne serait pas possible de parvenir à une synthèse de la révolution et de la tradition(...).Comme fruit de cette inquiétude naquit la Phalange."


 Jose Antonio Primo de Rivera

La Jeunesse et la Force





Dans cet essai, Alain Jamot s’intéresse à un domaine peu étudié en France et qui dispose de peu de sources (notamment à destination du grand public), l’histoire culturelle des mouvements de jeunesse.  Quels sont les vrais rapports entre le scoutisme et la Jeunesse Hitlérienne ?  Qui se souvient encore de l’indianisme, cet engouement de la jeunesse européenne pour les histoires d’Indiens et de Cow-boys ?  Et la littérature scoute : la collection Signe de Piste, encore aujourd’hui rééditée, a même failli devenir un mouvement de jeunesse littéraire.  Dans une langue simple et accessible, l’auteur vous fera découvrir bien des aspects encore méconnus de cet univers désormais quasiment disparu.  Ce sera aussi l’occasion de découvrir tous les articles d'Alain Jamot écrits pour l’intégrale consacrée à l’illustrateur Pierre Joubert (pour la première fois réunis en un volume), et qui analysent la collection Signe de Piste à travers ses auteurs et ses thèmes, sans rien occulter de la dimension idéologique et morale de ces livres pour adolescents, mais sans verser non plus dans le procès en sorcellerie ou l’infantilisme béat…

http://zentropa.splinder.com/

mercredi 18 août 2010

Catholisisme et virilité





Le Catholisisme apostolique romain est né en Occident et se manifeste comme l’une des trois grande religion. Sa latinité touche principalement les « sudistes » : Bavarois, autrichiens, français, italiens, espagnols. Il se manifeste également par la grandeur de ses œuvres, pensons  à la basilique Saint-Pierre, à la catédrale de Rouen, magnifiée par Monet à trois reprises. La trace qu’il a laissé est considérable  et l’Europe sera marquée à jamais de son sceaux. Cepandant, la rupture qui eut lieux lors de la création de Vatican II laisse perplexe nombre de croyants, se sentant comme abandonné par la Tradition. Pour s’en rendre compte, il suffit d’observer le nombres de personnes présentes à la messe le dimanche matin. Les prêtres jouent les troubadours munis de guitares, incantant « Jésus revient ». Le catholisisme a perdu de sa grandeur, de sa hauteur spirituelle, de sa beauté et de sa virilité. Aspect viril en effet, souvent oublié par bon nombre de ses détracteurs, qu’ils soient maçons ou membres de la communauté. Il est tout à fait possible de pouvoir cracher sur cette religion aujourd’hui, l’exemple flagrant restant la télévision.  Ses représentants même, ont sombré dans un profond néant. Quelle autorité suppérieure incarne l’Eglise ? Aucune !
Le catholisisme moderne poursuit dans sa chute, la grand bouvlersement de ce monde.
Mais quelle aurait été l’utilité de cet article si je ne faisais que répeter ce qui se dit et se fait depuis 50 ans ? Ma position par rapport au catholisisme est simple. Il n’est valable uniquement  s’il remplit les taches suivantes : garant de la moral, de la justice et de la paix, autorité suppérieure et divine, protecteur vis-à-vis des fidèles.
Cet ensemble de valeurs, de principes dirais-je même, s’est incarné, et peut s’incarner dans ce que l’on appelera l’ Esprit chevaleresque. Le Chevalier se doit d’incarner les principes cités plus haut. Il le doit car il est noble. Il peut l’être de sang, mais ce critère n’est pas valable ici. Il se doit d’être le représentant du Christ, son seul véritable Roi.  Il se doit d’être en perpétuelle transceandance. Il s’élève, il s’élève pour atteindre le Divin. Pour en revenir au premier point, le Chevalier est le représentant humain de la morale, il l’incarne par son action, et sa personne.  Son but est de trouver la vérité, quête de sa vie. Cette vérité peut s’atteindre par les valeurs morales, ce qui fait donc de lui, un garant de cette dernière : la virilté au sens antique, le respect des anciens, de sa terre, l’honneur, le respect du sacré, la fidélité.Tous ces éléments se retrouvent en lui. Une autre quête de son existence est aussi celle de préserver la paix.  C’est une fin en soi. La Paix. Mais cette paix peut prendre plusieurs formes. Paix intérieure, paix extérieure. La Paix intérieure qu’il cherche est celle de son âme. Son âme est pure, et c’est par son existence qu’il l’atteint, par ses actes, par sa grandeur. Cette paix lui permet de trouver le calme et la sérénité en lui. Son âme est pure, noble, son destin et donc tracé.  Il doit aussi  veiller à la paix dite extérieure, celle du monde qui l’entoure. En tant que guerrier, voilà la tâche qui lui est atribuée. Mais il se peut que la paix ne puisse s’obtenir que par les armes. C’est souvent le cas d’ailleur. Le chevalier et en ce sens, l’incarnation du peuple. Il est le garant de la juitice sociale. Il sert le peuple car il est le peuple. La voix du peuple l’incarne, et c’est pour lui qu’il se bat, jusqu’à la mort s’il le faut. La Mort représentant chez lui une forme d’honneur, si elle fut aquiérit avec bravoure.  Sa fidélité vis à vis du peuple est donc totale. L’esprit chevaleresque, la force virile du chevalier montre l’un des apects guerrier et noble du catholisicme, mais il n’est point le seul.
Les représentants humains de Dieu, ses prêtres ont disparu depuis l’instauration de Vatican II. Les églises ne sont fourées que d’imposteurs de nos jours. Ce sont les charlatants de la parole sacrée, ils la bafouent, la souille. Ils ont transformé le message de paix du Christ par un message de propagande mondialiste. Si le Seigneur à créé les hommes de cette façon, c’est pour que cette ordre soit maintenu. Il n’y a point de races suppérieures ou inférieures, simplement des hommes différents qui tiennent à cette différence, et a pouvoir prospérer sur leur terre en paix. Voilà le but, très saint, de chaque humain. De ce fait, l’ignominie crachée par les prêtres moderne n’est que subversion. Ils ne cherchent en aucun cas à protéger le Christ, à respecter sa parole, mais ils le diffament, l’insultent. Un vrai représentant du seigneur se doit de lui donner sa vie intégralement. Tout comme le Chevalier, il l’incarne. Il se peut aussi que le Prêtre et le Chevalier ne fasse qu’un. Avant, le prêtre était le « savant » du village ou de la bourgade. C’était un homme de culture. Il pouvait manifester parfois une certaine forme de poésie. Chacune de ses messes pernait une tournure lyrique, entrainante. D’ailleurs, les églises traditionalistes n’ont jamais été si fréquentées que de nos jours. Preuve que la tradition n’est pas obscurantiste, malsaine mais bel et bien populaire, entrainante et vraie. 

Christophe Zeigt

Cercle futur

Tollé en Israël : une soldate a posé avec des détenus

Publiées lundi sur Facebook, les photos ont fait le tour des blogs avant d’être diffusées le soir par la télévision publique israélienne. L’armée y voit un comportement honteux. Mais pour d’autres, c’est la banalité de l’occupation militairte.


Les yeux bandés, les mains attachée, ce Palestinien a-t-il conscience qu’une soldate israélienne pose, souriante, à côté de lui ?  Cette photo, Eden Abargil l’a publié sur facebook. Dans un album intitulé « Armée- La meilleure période de ma vie ». Mal lui en a pris. Diffusée lundi soir par la télévision publique israélienne, elle à soulevé un tollé.
Immédiatement, l’armée s’est fendue d’un communiqué dénonçant « le comportement honteux » de la soldate (qui avait terminé son service militaire il y a un an). Le message est clair : la Grande Muette ne veut y voir qu’un cas isolé. Une malheureuse exception à la règle. C’est que l’image est dangereuse. Ne serait-ce parce qu’elle rappelle les photos de 2004 sur lesquelles posaient des militaires américains humiliant des détenus irakiens dans la prsion d’Abou Ghraïb.
La domination corrompt

« Cela reflète la mentalité de l’occupant, la fièrté d’humilié, accuse Ghassan Khatib, porte parole de l’Autorité palestinienne. Ces soldats sont presque des adolescents, ils se retrouvent  dans une position où ils peuvent dominer. Cela les corrompt. » Directeur du comité israélien  contre la torture, Yishaï Menuchim dénonce pour sa part « une norme consistant à traiter les palestiniens comme des objets et non comme des êtres humains ».
Eden Abargil, elle, proteste. « Je ne comprends pas ce que j’ai fait de mal. Il n’y a eu de ma part ni violence, ni mépris, affirmait-elle hier à la radio militaire. J’arrivais dans ma base, on était content, on voulait montrer des photos aux amis sur notre expérience dans l’armée. Je m’excuse auprès des gens qui se sentent blessés. Mais j’ai agi en toute innocence, de bonne foi. »
Yehuda Shaul, lui, s’étonne de l’émoi susité par ces simples photos. Pour le fondateur de l’ONG Breaking The Silence, qui recueille des témoignages de soldats, les militaires font bien pire dans leur quotidien. « Les recrues s’habituent à ne plus considérer les Palestiniens comme des égaux. On devient vite incapable de se mettre à leur place. Les gens croient qu’on peut occuper les territoires et en sortir indemne. C’est faux. Il nous est arrivé d’enfermer une famille à la cave…simplement pour pouvoir regarder un match à la télévision dans leur salon ! »

Andrés Allemand
La Tribune de Genève



Rap intéressant


Denver Gouvernance Mondiale

Crime de gouvernement : la « légalisation » des jeux en ligne



Le fonctionnement de l’ahurissement médiatique est désormais bien connu : la nouvelle « information » bouscule la précédente et la projette dans l’abîme de l’oubli collectif à un rythme effréné qui ne laisse presque aucune chance à l’analyse, la réflexion, ou la mise en perspective. Parallèlement, certaines « informations » secondaires sont mises exagérément en lumière pour que leur halo artificiel masque d’autres événements plus fondamentaux et tragiques.

Ainsi, la récente « légalisation » par la France des jeux et paris en ligne est-elle passée quasiment inaperçue, ne soulevant pas même l’écume d’une contestation ou d’une controverse d’ampleur. Le silence poli qui a entouré la décision gouvernementale et parlementaire est ainsi révélatrice de l’étrangeté et finalement de l’insignifiance des prétendus « débats sociétaux » en démocratie : Dans un pays où la question de la légalisation du cannabis (pourtant quasiment acquise dans les faits) suscite un  émoi encore très vif et une surenchère de palabres journalistico-socio-psychologisants, la pilule de la légalisation d’une drogue dure, aux conséquences sociales dramatiques, est avalée avec la plus parfaite indifférence par le zombie lobotomisé qu’est devenu le « citoyen » contemporain dont même les colères et indignations sont téléguidées par l’hydre médiatique et les puissances financières qui la cornaquent.

Surendettement, violences conjugales, dépressions, suicides, désocialisation, comportement compulsif, déni de réel…  les maux engendrés par les jeux d’argent sont pourtant bien connus. Ils frappent avec une particulière vigueur les couches les plus modestes de la population, nourries au rêve absurde et fou d’un « changement de vie » financé par la Française des jeux, pour le plus grand profit des oligarchies du système pour lesquelles il est hautement souhaitable que prolos et petits bourgeois mettent leurs espoirs de « grand soir » dans le grattage de tickets et le cochage de cases chiffrées plutôt que dans l’engagement collectif, politique, associatif  ou syndical.

Ne pendez pas les ordures milliardaires crachant leur luxe obscène et inutile à la face du monde, vous avez 1 chance sur 35 millions d’en devenir une un jour !

Dans ce contexte, légaliser le jeu en ligne revient à renforcer drastiquement cette soumission, cette fragilisation des plus modestes qui assure leur dépendance à l’Etat et à ôter les derniers freins et gardes fous, à commencer par la distance. Aujourd’hui, plus besoin de se rendre au casino ou au bistrot PMU du coin pour claquer son SMIC ou son RMI au profit de la famille Partouche ou Barrière, plus de médiation humaine (toujours susceptible de n’être pas totalement insensible ou abjecte), plus de visibilité sociale de l’acte, c’est dans l’anonymat et l’isolement les plus complets que chacun peut joyeusement se ruiner et creuser sa tombe.
Sur cette nouvelle forme, particulièrement redoutable et perverse, d’aliénation, on attendrait légitimement le discours et la mobilisation des mouvements « libertaires » et « d’extrême gauche » si ceux-ci n’étaient pas désormais exclusivement occupés à fournir le patronat en main d’œuvre déracinée et acculturée via leur activisme pro-immigrationniste et pro-clandestins.

Le gouvernement français vient en tout cas d’offrir officiellement une nouvelle voie de suicide à son peuple. Et tout le monde semble s’en moquer. Il est vrai que la burqa et Ribéry/Zahia ne laissent guère de temps pour s’occuper d’autre chose.

Zentropa

Il y a encore du bon au FN …


Malgré nos appréhensions sur l’avenir du Front National (“dédiabolisation” marinienne), il est toujours bon de voir qu’il y a toujours, dans ses rangs, des gens qui partagent une bonne conscience politique …
Ainsi, nous apprenons par exemple aujourd’hui que Jean-Marie Le Pen aurait fait un nouveau petit scandale durant sa visite au Japon en déclarant au micro de RFI : “Le criminel de guerre n’est pas une exclusivité des vaincus. Il y en a aussi parmi les vainqueurs” et, toujours en parlant bombes atomiques larguées par les Américains sur Hiroshima et Nagasaki : “Des gens qui décident de tuer des centaines de milliers de civils pour obtenir la capitulation militaire du pays, ne sont-ils pas eux aussi des criminels de guerre ?” …

Quel autre homme politique, président de Parti, oserait déclarer cela ? Par cette nouvelle petite phrase polémique, Jean-Marie Le Pen démontre encore une fois son intégrité au peuple français …
Bruno Gollnisch n’est pas en reste et a appuyé son président … Il n’y a pas à dire, il faut vraiment le soutenir pour la succession à la tête du FN : “Il y a les bons et les mauvais criminels de guerre. Les bons criminels de guerre, ceux-là qui sont pardonnés, sont les vainqueurs. C’est ceux qui ont bombardé et fait éclater sous des chaleurs de trois mille degrés les femmes, les vieillards, les enfants, de Hiroshima, de Nagasaki, de Dresde ou d’ailleurs. Ca, ce sont les bons. Et puis il y a les mauvais, c’est dans le camp des vaincus“.

Au FNJ, aussi, il y a du bon potentiel … On se souvient de l’affiche polémique où une main arrachait le drapeau algérien masquant le drapeau français avec pour slogan : “Ici c’est la France“. Cette image, si nos souvenirs sont bons, faisait suite aux manifestations irrespectueuses d’Algériens qui, durant les matchs Algérie-Egypte, s’amusaient à fêter la victoire de leur nation en saccageant les rues et en remplaçant le drapeau français par le drapeau algérien devant une mairie … Comme vous pouvez le découvrir en illustration, le FNJ aurait également lancé une autre version de l’affiche … D’après nos sources, de nombreux cadres très prometteurs du FNJ seraient très conscients du problème sioniste … Voila qui est très intéressant …

Si en cas, nous tenons à rappeler toutefois que nos marques de sympathies envers l’infatigable Jean-Marie Le Pen et d’autres personnalités du milieu qu’on appelle la “mouvance nationale” ne font pas pour autant de nos membres de notre équipe rédactionnelle des nationalistes. Il est un fait que, cependant, nous sommes plus proches sur le plan naturel du programme du FN (même s’il y aurait encore beaucoup à discuter) que d’un programme de l’UMP …

www..intransigeants.com

mardi 17 août 2010

Allégeance de la droite européenne à Israël et diabolisation des antisionistes

                                Allégeance  de la droite européenne  à Israël et  diabolisation des antisionistes

L’actualité de ces dernières semaines nous a interpellés à la fois sur le plan convulsions climatiques et sur la politique moyen-orientale dominée encore une fois par l’arrogance d’Israël dans sa politique de destruction de la société palestinienne et, pire encore, par une judaïsation rampante d’El Quods sous les yeux complices d’un Occident tétanisé et qui, a des degrés divers, continue d’expier les massacres de masse opérés par l’un des leurs sur la terre européenne. Et pour reprendre une expression de Sophie Bessis, l’idéologie nazie du troisième Reich n’est pas une rupture d’avec les politiques ambiantes en Europe d’alors, mais une continuité. Il faut savoir que c’est le XVIIIe avec le siècle des Lumières et surtout le XIXe siècle qui ont créé le mythe des races supérieures avec les chantres connus Renan, Gobineau, Jules Ferry; Chamberlain, Kipling et Rhodes..Leurs formatages des sociétés par des idées franchement racistes ont amené inexorablement le fascisme et le nazisme. Les victimes furent nombreuses! Il y eut 20 millions de Russes morts, des centaines de milliers de Juifs mais aussi de Tziganes.
    Cependant, par une curieuse amnésie sélective, la doxa occidentale, notamment française et américaine, n’a retenu que les massacres des Juifs. Déjà au tribunal de Nuremberg, le calvaire des Tziganes ne fait pas partie de la repentance européenne. La «faute» occidentale vis-à-vis d’Israël n’en finit pas d’être expiée continuellement et tous les pays européens sont passés à la caisse. Comme l’écrit si bien Normal Finkielstein dont les parents sont morts à Auschwitz, scandalisé par ce racket sans fin, il le dénonce dans son fameux ouvrage: L’industrie de l’holocauste Plus encore, les Occidentaux n’osent pas critiquer Israël. De fait, on ne peut critiquer Israël en toute impunité sans s’exposer aux sanctions. Quelle est la «technique utilisée» pour diaboliser celles et ceux qui trouvent qu’Israël ne respecte pas le droit international qu’aucune des 40 résolutions de l’ONU n’a eu de suite? Quelques exemples nous permettront de mesurer la dimension de cette épée de Damoclès. 
   Cela tient en un mot aux réseaux d’influence souterrains aux bons endroits qui traquent la moindre critique d’Israël ayant réussi à créer un amalgame entre le peuple juif, la politique israélienne, l’antisémitisme et le sionisme. Le racisme? En clair, tout jugement défavorable à la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens est assimilé à de l’antisémitisme amenant ainsi tous les pays occidentaux à édicter des lois contre l’antisémitisme et, au passage, condamner lourdement ceux qui osent remettre en cause la singularité «indiscutable» du massacre des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Souvenons-nous de Roger Garaudy, l’Abbé Pierre et Dieudonné qui ont été effacés des médias pour avoir seulement pensé comme l’écrit l’ancien président américain, Jimmy Carter, que «ce que fait Israël aux Palestiniens est une abomination» Les intellectuels communautaristes veillent, les médias veillent, les organismes représentatifs des communautés juives veillent. (Aipac, Crif...) 
     Un exemple récent nous est encore donné par un chantre invétéré du sionisme et de la politique d’Israël, Bernard Henry Levy. Alors qu’il s’en prenait dans son bloc-notes hebdomadaire du Point à Frédéric Taddeï, coupable, selon lui, d’avoir invité à plusieurs reprises la «bête immonde» Dieudonné, le 1er juillet 2010. Pourtant il se trouve et pour l’honneur des Juifs, des intellectuels israéliens qui remettent en cause la politique israélienne bravant ainsi les foudres du pouvoir. On trouve aussi des personnalités juives qui se démarquent totalement d’Israël. L’exemple de Bruno Kreisky en Autriche montre qu’on peut être juif et «antisioniste» à la fois et celui de Marx qu’on peut être juif et antisémite à la fois. 
L’autre technique, c’est l’attaque: Israël culpabilise les pays occidentaux qui osent discuter sa politique. Dernier exemple en date, le président Shimon Peres a suscité la fureur des membres du Parlement de Grande-Bretagne en déclarant dans une interview que l’Angleterre est «
profondément pro-arabe et anti-Israël», ajoutant qu’«ils ont toujours travaillé contre nous». «Il y a en Angleterre un proverbe qui dit qu’un antisémite est quelqu’un qui hait les Juifs plus qu’il n’en a besoin», affirme Peres...Avant de reprendre, «l’attitude de l’Angleterre envers les juifs et Israël est un grand problème. Il y a plusieurs millions d’électeurs musulmans ici, et de nombreux parlementaires qui se font élire sur la haine des juifs.(...)»(1)
 Dans l’impunité  
  
  Il faut cependant témoigner du courage intellectuel de personnalités qui ont dénoncé les exactions multiples et impunies d’Israël. Ainsi, les massacres demeurés impunis de 1400 Palestiniens dont 400 enfants en janvier 2009, ont permis de prendre la dimension de la force des lobbys militant sans relâche pour Israël d’un côté, le courage de personnalités insensibles aux pressions. C’est le cas, à titre d’exemple, du professeur André Noushi, juif natif de Constantine, qui écrit une lettre à l’adresse de l’ambassadeur d’Israël à Paris. «Monsieur l’ambassadeur. Pour moi, depuis plusieurs années, la colonisation et le vol israélien des terres palestiniennes m’exaspère. (...) Il n’est plus possible de se taire devant la politique d’assassinats et d’expansion impérialiste d’Israël. Vous vous conduisez exactement comme Hitler s’est conduit en Europe avec l’Autriche, la Tchécoslovaquie. Vous méprisez les résolutions de l’ONU comme lui celles de la SDN et vous assassinez impunément des femmes, des enfants; n’invoquez pas les attentats, l’Intifada. Tout cela résulte de la colonisation illégitime, illégale et qui est un vol. Vous vous conduisez comme des voleurs de terres et vous tournez le dos aux règles de la morale juive. Honte à vous! Honte à Israël! (...) J’ai honte comme Juif, ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, pour vous. Que votre Dieu vous maudisse jusqu’à la fin des siècles! J’espère que vous serez punis.».(2)  
  
    Pascal Boniface, directeur de l’Institut français des Relations internationales écrit: «Je trouve inadmissible le terrorisme intellectuel consistant à accuser d’antisémitisme toute personne qui critique le gouvernement israélien, accusation d’ailleurs qui devrait s’appliquer aux pacifistes israéliens et aux juifs français qui partagent ce point de vue.» Dans une contribution qui lui vaudra d’être limogé 10 jours plus tard de son poste de sous-préfet de Saintes par le gouvernement français...Bruno Guigue serait «violemment» hostile à Israël. Bruno Guigue aurait écrit qu’Israël est «le seul Etat au monde dont les snipers abattent des fillettes à la sortie des écoles». De plus, il a osé critiquer des sommités médiatiques comme Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Claude Lanzmann, Elie Wiesel, Pierre-André Taguieff ou encore Frédéric Encel, des gens qui n’ont qu’à claquer des doigts pour que toute la presse publie leurs plaidoyers pro-Israël. 
Une autre résistante qui a bravé l’interdit cette fois aux Etats-Unis est la grande journaliste Helène Thomas qui a parlé d’Israël en termes forts. Gilad Atzmon, universitaire israélien connu pour ses positions antisionistes en parle: «Ceux qui sont engagés dans le discours de la solidarité avec les Palestiniens sont accoutumés à deux visions de la résolution du conflit: la "solution à deux Etats" et la "solution à un seul Etat". Cette semaine, nous avons pris connaissance d’une troisième solution possible, qui me semble personnellement la plus raisonnable et la plus morale, les circonstances étant ce qu’elles sont. Cette solution, Helen Thomas, 89 ans, doyenne des journalistes accrédités à la Maison-Blanche, l’a résumée en une seule phrase. Un rabbin armé d’une caméra lui ayant demandé "où les Israéliens devraient-ils aller?", elle a répondu que les juifs devraient "aller se faire cuire un oeuf en dehors de la Palestine, Ils doivent rentrer chez eux en Pologne, en Allemagne, en Amérique et où que ce soit ailleurs"». Mme Thomas s’est vu rappeler très rapidement par celui qui gouverne sur Capitol Hill. Une guerre mondiale a été déclenchée contre elle. Elle a été contrainte de démissionner et de s’excuser. (..) Mme Thomas suggère, par exemple, que les juifs aillent vivre en Allemagne: (..) Nous ne devons pas oublier non plus que les sous-marins nucléaires israéliens qui sont en route depuis quelque temps vers le Golfe arabo-persique (nous informe The Times) ont été donnés à Israël par l’Allemagne en «cadeau», juste au moment où Israël réduisait le Liban en tas de ruines (2006). (...) Comme tout le reste de l’humanité, la dame âgée qu’est Helen Thomas est fatiguée du pouvoir juif et de la barbarie israélienne. Elle a touché le nerf exactement là où cela fait mal en disant la vérité toute pure. La vérité, semble-t-il, est l’écho de l’éthique et de la raison.(3) La droite européenne s’aligne sans discuter sur Israël 
     Dans le même ordre, dans un interview au journal Le Times, José-Maria Aznar déclare: «Si Israël tombe, nous tomberons tous!» José-Maria Aznar appelle l’Europe «à refuser les appels à la destruction d’Israël, car le lien qui lie l’Etat juif à l’Occident est indispensable tout comme la collaboration entre Juifs et Chrétiens». L’ancien Premier ministre n’utilise pas la langue de bois: «La colère contre Israël à propos de Ghaza est une immense erreur. (...) C’est un pays aux racines démocratiques profondes, un pays dynamique, avec une société ouverte qui se distingue sur le plan culturel, scientifique et technologique. Israël est notre première ligne de front dans un Proche-Orient menacé de chaos. Et si Israël tombait, nous tomberions alors tous.» «Abandonner Israël à son sort aujourd’hui serait la plus belle preuve de la profondeur de notre vide, et nous devons à tout prix empêcher que cela arrive. Nous devrions nous inquiéter de notre attitude agressive envers Israël car elle reflète la perte de nos valeurs occidentales. La force d’Israël est la nôtre, sa faiblesse sera la nôtre....»(5)    Il y a de plus en plus un basculement net de la droite européenne pour qui Israël est le dernier rempart contre la barbarie arabe et musulmane De nombreuses forces politiques européennes, de la droite populiste à la droite traditionnelle, écrit Alain Gresh, envisagent désormais le conflit israélo-palestinien comme l’une des composantes de la guerre de civilisation contre l’Islam. Geert Wilders, le chef du parti populiste néerlandais, vient d’affirmer ses vues sur le conflit: «Si Jérusalem tombe aux mains des musulmans, Athènes et Rome suivront. Ainsi, Jérusalem est la principale ligne de défense de l’Occident. Ce n’est pas un conflit sur le territoire, mais une bataille idéologique entre la mentalité de l’Occident libéré et l’idéologie de la barbarie islamique.» (..) La droite dure suisse n’est pas en reste. Oscar Freysinger, l’homme à l’origine de la «votation» sur l’interdiction de la construction de minarets en novembre 2009, explique: «Notre parti a toujours défendu Israël parce que nous sommes bien conscients que si Israël disparaissait, nous perdrions notre avant-garde. (...) Aussi longtemps que les musulmans sont concentrés sur Israël, le combat n’est pas dur pour nous. Mais aussitôt qu’Israël aura disparu, ils viendront s’emparer de l’Occident.»(4)
    Ce discours [de l’invasion musulmane ndt] est désormais relayé par certains partis de la droite populiste ou extrême; abandonnant l’antisémitisme pour l’islamophobie (un tournant que d’autres formations comme le Front national n’ont pas encore assumé, le vieil antisémitisme y restant puissant), ils proclament qu’Israël serait le bastion avancé de la civilisation dans sa lutte contre la barbarie.(4) 
   Parmi les laudateurs attitrés d’Israël, on ne peut pas s’empêcher de citer Christian Barbier de L’Express. Dans son éditorial lors de la boucherie de 2009, il écrit: «Une guerre juste, juste une guerre» - il félicite Israël pour son courage. «Israël agit pour nous». Même Christine Boutin dont l’engagement personnel religieux est profondément catholique, mais aussi sur le plan culturel, déclare depuis toujours son réel attachement envers Israël et son peuple.   
   Le 22 juin 2010, lors d’un rassemblement organisé par le Crif en soutien à Israël, Claude Goasguen, député UMP, déclare: «Nous serons les alliés indéfectibles d’Israël, notre ami, notre frère. Et nous défendrons Israël jusqu’au bout. C’est notre destinée, à nous, de la République de France». Dans le même meeting, Eric Raoult, député-maire UMP, a fait sensation en révélant accorder plus d’importance au soutien d’Israël qu’à la réforme des retraites. «Ce n’est pas, dit-il, un combat politique mais un combat du coeur! Guilad Shalit, c’est notre Betancourt à nous!». 
L’allégeance de la classe politique française à la politique israélienne est notamment affirmée sur le ton de la disculpation au tribunal dinatoire du Crif selon le juste mot - pour une fois - d’Alain Finkielkraut.
  
    Nous citons à titre d’exemple quelques extraits du discours de Michèle Alliot-Marie garde des Sceaux: La lutte contre l’antisémitisme demeure plus que jamais une priorité du gouvernement. Elle s’inscrit dans le cadre de relations fortes entre l’Etat et la communauté juive. (...) Nous partageons le constat: des actes, trop d’actes antisémites ont défrayé la chronique ces derniers mois. Je demande que tout auteur d’actes antisémites soit poursuivi et fasse l’objet de réponses pénales systématiques et adaptées. En amont, il faut renforcer le dialogue entre l’institution judiciaire et la communauté juive. J’ai demandé aux procureurs généraux et aux procureurs de la République de mieux communiquer au plan local, avec les institutions représentatives de la communauté juive. Les procureurs vous tiendront informés des actions menées. Les instances représentatives pourront faire remonter leurs préoccupations et leur analyse des situations locales. En aval, je souhaite que les procès puissent jouer un rôle pédagogique.(6) 
   Que peut-on dire en définitive? En France nous sommes loin de la phrase de De Gaulle - le peuple juif est un peuple sûr de lui et dominateur - suite au constat de la réalité de la guerre de 1967 à l’occasion de laquelle Israël a trompé tout le monde: «David contre Goliath». La droite européenne a basculé définitivement pour trois raisons: la première est la dette toujours recommencée pour les massacres hitlériens, la deuxième est à la fois bassement électoraliste mais aussi une crainte du courroux des lobbys qui font et défont les pouvoirs. La dernière est plus profonde, c’est le fond rocheux du racisme et de l’islamophobie enfoui dans l’inconscient de l’Européen qui règle ses comptes par procuration, avec l’Islam et les Arabes. 

1.http://jssnews.com/2010/08/01/shimon-peres-langleterre-est-prodonfement-pro-arabe 

2.André Noushi: Lettre à l’ambassadeur d’Israël en France. Janvier 2009 4.Alain Gresh: La droite dure au secours d’Israël. Le Monde Diplomatique 5-07-2010 3.Gilad Atzmon - La solution d’Helen Thomas 14 juin 2010 http: // www.gilad.co.uk/writings/...Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier 
5.http://www.boursorama.com/forum-politique-jose-maria-azna... 
6.Michèle Alliot-Marie: www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=18926&returnto= accueil/main&artyd=56. 19/02/10 
Pr Chems Eddine Chitour 

Ecole Polytechnique enp-edu.dz